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« Wrong cops » de Quentin Dupieux. critique cinéma

Synopsis: Los Angeles 2014. Duke, un flic pourri et mélomane, deal de l’herbe et terrorise les passants. Ses collègues au commissariat: un obsédé sexuel, une flic maître chanteur, un chercheur de trésor au passé douteux, un borgne difforme se rêvant star de techno… Leur système fait de petites combines et de jeux d’influence se dérègle lorsque la dernière victime de Duke, un voisin laissé pour mort dans son coffre, se réveille.

La fiche du film

Le film : "Wrong Cops"
De : Quentin Dupieux
Avec : Mark Burnham, Eric Judor
Sortie le : 19/03/2014
Distribution : UFO Distribution
Durée : 85 Minutes
Genre : Comédie
Type : Long-métrage
Le film

Le Dupieux en question ? Avec un appareil photo, il avait signé « Rubber », un film déjà pas mal déjanté, sur les tribulations d’un pneu à travers la campagne.Peut-être moins conscient du processus, en tout cas moins visible, il reprend l’idée de l’objet en errance, qui déambule au hasard des circonstances. Une revue porno sème le trouble dans un restaurant, puis un commissariat avant de revenir malencontreusement à son destinataire. Pendant ce temps, un homme à moitié mort passera du coffre d’une voiture dans les bras de plusieurs quidams, bien embarrassés par ce paquet cadeau ficelé par un policier véreux.

Il s’appelle Duke, deal à mort et terrorise ses clients, qui en redemandent encore. Plus pourri que lui ? Ses collègues peut-être qui usent de leurs prérogatives afin de contraindre les jeunes filles à des choses pas très belles, ou à fermer les yeux sur un crime «  qui ressemble bien à un suicide ». Nous voici dans le meilleur de l’extravagance pour dire que l’homme est un présent béni des dieux et qu’il faut bien faire avec.

C’est du moins la proposition de Durieux qui la formule joyeusement en un tour de main, avant de se laisser traîner paresseusement par un scénario qui de l’absurde n’en conserve que les apparences. Car une fois l’affaire assimilée, le principe de la débilité congénitale retenue, les déblatérations de nos héros n’ont plus guère d’importance.

Il aurait fallu tendre un peu plus l’histoire, donner du peps au scénario qui se laisse porter sympathiquement par les événements, mais n’en fait pas plus. « C’est confus, mais clair dans mon cerveau » comme le dit l’un des intéressés.

Le Dupieux en question ? Avec un appareil photo, il avait signé « Rubber », un film déjà pas mal déjanté, sur les tribulations d’un pneu à travers la campagne.Peut-être moins conscient du processus, en tout cas moins visible, il reprend l’idée de l’objet en errance, qui déambule au hasard des circonstances. Une revue porno sème le trouble dans un restaurant, puis un commissariat avant de revenir malencontreusement à son destinataire. Pendant ce temps, un homme à moitié mort passera du coffre d’une voiture dans les bras de plusieurs quidams, bien embarrassés par ce paquet cadeau ficelé par un policier véreux. Il s’appelle…

Review Overview

Le film

Dupieux intrigue toujours autant quand il se saisit d’une caméra, ce qui ne signifie pas qu’il nous apporte des réponses . Mais que dire devant cette mascarade policière digne de la conjuration des imbéciles, où le principe de l’absurde est érigé en mode de vie. Une fois que l’on a compris la tournure d’esprit du réalisateur, on aimerait qu’il développe un peu plus son propos. Il se contente de l’illustrer en une gentille comédie qui ne sait pas trop à quoi elle sert. On passe un bon moment, et puis on passe à autre chose.

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