- Studio : Les Films du Camélia
Le coffret : « Nothing but a man »-«Harry Plotnick seul contre tous »-« Vengeance is mine ».
L’histoire : Tentant sans succès de refermer d’anciennes blessures familiales lors d’un voyage vers Rhode Island, lieu de son enfance misérable, Jo, récemment divorcée, se lie d’amitié avec sa voisine Donna, artiste psychologiquement fragile. Mais elle se retrouve bientôt mêlée à un autre drame familial…
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
En revenant à Rhode Island, lieu de son enfance sans joie, Jo ne retourne pas seulement sur son passé. Elle panse à nouveau de vieilles blessures qu’elle imaginait soignées à tout jamais, par l’oubli et la distance.
Mais la maladie de sa mère , la présence de son ex, ravivent une histoire qui se fracasse inexorablement sur des souvenirs enfouis, bien souvent douloureux.
Alors Jo tente le grand large auprès de la voisine , Donna une artiste bien sympathique dont la petite fille Jackie, accroche immédiatement les wagons. La réciproque fait l’effet d’un électro-choc au sein du foyer qui se délite.
Le mari, Tom (Jon DeVries) s’apprête à rejoindre Pittsburgh pour son travail. Sa fille doit l’accompagner, elle est tout à fait d’accord. Une première surprise pour Jo qui va peu à peu s’immiscer dans l’intimité du couple en protégeant Jackie dont on ne sait quel danger.
Michael Roemer le laisse à peine entrevoir que le voile se referme sur les comportements déviants de la maman. Fragile psychologiquement ,Donna est surveillée de très près par son mari, et par Jo désormais, inquiète de plus en plus semble-t-il pour l’enfant.
Réservée, peu bavarde Jackie, observe beaucoup, souvent prise à témoin par cette mère imprévisible, au cœur de ce foyer reconstitué que le réalisateur module sans ménagement . A qui le pouvoir dans ce jeu mortifère ? Des rancœurs à la jalousie, le droit d’aimer se partage-t-il? demande encore le réalisateur attentif jusqu’à l’ultime rencontre entre les deux femmes.
Brooke Adams et Trish Van Devere s’entendent ( cette fois ) parfaitement pour mener cette danse à contre-temps, que rythme de son regard candide la jeune Ari Meyers . Une première apparition à l’écran . Elle se fera par la suite malheureusement plus rare …
Le film
Retrouver aujourd’hui ce film c’est se souvenir de l’intensité du regard de Brooke Adams qui suffit à lui-même pour emporter tout le mystère de cette histoire peu commune. La comédienne joue Jo, une jeune femme divorcée qui revient sur sa terre natale où elle n’a pas vraiment de bons souvenirs. Mais les circonstances l’y obligent et pour forcer le destin, elle se lie d’amitié avec la voisine , et surtout avec sa petite fille. Un engagement qui très vite se révèle compliqué tant la personnalité de la mère et les réactions familiales phagocytent l’ordinaire d’un quotidien chamboulé de la même façon par le retour du passé douloureux de Jo. Un jeu mortifère s’engage alors entre les deux femmes .Brooke Adams et Trish Van Devere s’entendent parfaitement pour mener cette danse à contre-temps, que rythme de son regard candide la jeune Ari Meyers de l’époque. Une première apparition à l’écran . Elle se fera ensuite malheureusement plus rare …
Petit souci de date je crois.