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« Under the silver lake » de David Robert Mitchell. Critique dvd

Il est aussi question de chiens qui disparaissent et de putois qui pullulent

Synopsis: À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi, rêve de célébrité. Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend alors une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville. Elle le fera plonger jusque dans les profondeurs les plus ténébreuses de la Cité des Anges, où il devra élucider disparitions et meurtres mystérieux sur fond de scandales et de conspirations.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Under the Silver Lake"
De : David Robert Mitchell
Avec : Andrew Garfield, Riley Keough, Grace Van Patten, India Menuez, Topher Grace
Sortie le : 12 decemb 2018
Distribution : Le Pacte
Durée : 133 minutes
Film classé : Accord parental souhaité
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
le film

Ce  film aux échos lynchiens n’en possède pas la tonalité . L’enquête est aussi vague dans ses intentions que dans la direction que prennent les personnages. Enigmatiques et passagers le plus souvent, ils n’assurent pas un minimum de confort dans l’appréciation des événements.

Au départ pourtant, l’affaire est bien entendue.

Sam, éminent célibataire et dilettante assumé ne regarde que le postérieur de ses voisines qu’il honore autant qu’il peut, sans réel plaisir ni contentement. Sauf le jour où l’étrange Sarah ( Riley Keough ) disparaît mystérieusement de son champ d’application.

Il part à sa recherche, la nuit principalement, ce qui procure au réalisateur ses fameux frissons empruntés à Lynch, au-dessus de Los Angeles. Mais la route de Mulholland drive cette fois ne mène nulle part. Ce que ne comprend pas notre héros, le pauvre Andrew Garfield tout aussi empêtré dans son rôle que l’ensemble de ses acolytes, perdus entre le sérieux de leur posture et la caricature qu’elle leur impose.

L’affaire se corse.

Sam entend des messages subliminaux dans des musiques pop-cul et décrypte dans des publicités, les variations sexuelles de ses fantasmes. Entre sémiologie et sémantique, le scénario a pris du poids, mais très vite contesté par l’auteur d’un fanzine proche des obsessions graphiques de notre brave Sam.

Andrew Garfield, face à Grace Van Patten, India Menuez

Ce qui n’arrange pas son état de santé et le mien qui une fois la rencontre terminée avec le dessinateur perd définitivement pied dans cette abstraction fumeuse et prétentieuse. La vision sectaire de l’au-delà semble fournir une clé suffisante à notre héros de plus en plus décontenancé par ses hallucinations. Il n’a rien fumé cette fois, c’est le monde qui ne tourne pas rond. Et le réalisateur (scénariste) avec !

Ce  film aux échos lynchiens n’en possède pas la tonalité . L'enquête est aussi vague dans ses intentions que dans la direction que prennent les personnages. Enigmatiques et passagers le plus souvent, ils n’assurent pas un minimum de confort dans l’appréciation des événements. Au départ pourtant, l’affaire est bien entendue. Sam, éminent célibataire et dilettante assumé ne regarde que le postérieur de ses voisines qu’il honore autant qu’il peut, sans réel plaisir ni contentement. Sauf le jour où l’étrange Sarah ( Riley Keough ) disparaît mystérieusement de son champ d’application. https://www.youtube.com/watch?v=BX2DroDnVi0 Il part à sa recherche, la nuit principalement, ce qui procure…
le film

Je suis surpris que l’on puisse faire ce genre de films qui dans la prétention et la fumisterie réunit plein d’idées intéressantes (autour des messages subliminaux, par exemple) mais sans en exploiter vraiment une. Alors comme pour combler les failles on fait appel aux références du septième art. Mais pour atteindre la maestria de Lynch, il faut d’abord la comprendre. Et ici c’est terriblement confus et jamais abouti. Même Andrew Garfield, plutôt bien, n’a pas l’air de saisir toute la « complexité » de son personnage.

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