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« Un Beau Voyou » de Lucas Bernard. Critique cinéma-dvd

Synopsis: Le commissaire Beffrois attend la retraite avec un enthousiasme mitigé quand un vol de tableau retient son attention. Est-ce l’élégance du procédé ? L’audace du délit ? La beauté de l’œuvre volée ? Beffrois se lance à la recherche d’un voleur atypique, véritable courant d’air, acrobate à ses heures.

La fiche du film

Le film : "Un beau voyou"
De : Lucas Bernard
Avec : Charles Berling, Swann Arlaud
Sortie le : 02/01/2019
Distribution : Pyramide Distribution
Durée : 104 Minutes
Genre : Comédie, Policier
Type : Long-métrage
Le film
Les bonus
  • Sortie DVD : 07 Mai . – –

C’est bien l’histoire d’un beau voyou. Un personnage qui tarde à se dévoiler en raison de son activité illicite, et de procédures scénaristiques inexpliquées. La caméra tourne autour du jeune homme sans oser décrypter ses travers, encore moins l’intérêt qu’il porte à la cambriole. Il lui faut survivre, mais encore..

Plusieurs idées affleurent en sa compagnie, mais aucune n’est vraiment traitée. Alors le scénariste-réalisateur, Lucas Bernard s’intéresse à son environnement. Son amie par exemple, restauratrice de tableaux qui a beau faire des pieds et des mains pour connaître son lieu de résidence, l’amoureux trouve chaque fois un prétexte.

Ce qui provoque de jolis quiproquos alimentés par l’enquête de cet inspecteur de police qui se pique d’art contemporain parce que sa femme l’emmenait autrefois dans les musées. Alors, le vol d’une œuvre picturale dans les beaux quartiers de Paris ne peut que le passionner.

Mais pas le spectateur qui trouvera difficilement de quoi se laisser surprendre par une course poursuite sur les toits de Paris, doublée d’une révélation très intéressante pour Claude Chabrol, mais qui ici fait flop. A savoir ,la manière dont l’individu maintenant suspecté réussit à déjouer les pièges de la police.

Lucas Bernard a exercé plusieurs métiers dans le cinéma (souvent directeur de la photo) . Sa première réalisation demeure cependant vide de sens et de profondeur.

Charles Berling, Jennifer Decker, la restauratrice de tableaux

La manière de cadrer les visages rend Charles Berling comme absent alors que son personnage est tout autre. Inquiet, certes, mais pas absent !Swann Arlaud, malgré des valises sous les yeux est totalement inexpressif … Ce qui pourrait être une fonction de sa personnalité s’oppose à la platitude de ce filmage, et aux attentes que le récit suscite par intermittences.

L’invitation erronée au dîner, la manière de quitter le commissariat à la barbe des policiers, la magouille avec le magistrat … il y avait quand même de quoi faire un autre film, mais le beau voyou en a décidément garder sous la pédale. Il n’avait vraiment rien à dire !

LES SUPPLEMENTS

  • Emergence : un système qui depuis 1998 permet aux jeunes réalisateurs de tourner une ou deux scènes de leur premier long métrage . En 2015 Lucas Bernard en a bénéficié sur un court métrage  fabuleux.

Je n’ai pas trop le souvenir de cette scène dans le film, en tout cas le père joué cette fois par Philippe Duclos me parait très convaincant.

  • Essais comédiens et essais costumes ( 10 mn ). C’est présenté de façon originale, et nous procure encore quelques belles séquences interprétatives. Si bien que j’ai l’impression que l’essai sur les costumes se  fait en même temps que le comédien, ou la comédienne lit son texte.
  • Scènes coupées ( 6 mn ). La seconde est intéressante : les retrouvailles du père (Charles Berling) avec ses deux fils . Le sujet : la mort de la mère …
  • «  La place du mort » de Lucas Bernard, avec Christian Benedetti et Anne Loiret. ( 22 mn )

Un court métrage assez surprenant par la façon ambiguë dont le cinéaste évoque la culpabilité d’un homme au-dessus de tout soupçon. C’est bien mené, bien joué

  •  « La part disponible » de Lucas Bernard ( 7 mn ). Une réflexion sur la raison d’être de l’image, son pouvoir, à travers quelques évocations de la vie du grand père du cinéaste.
Sortie DVD : 07 Mai . - - C’est bien l’histoire d’un beau voyou. Un personnage qui tarde à se dévoiler en raison de son activité illicite, et de procédures scénaristiques inexpliquées. La caméra tourne autour du jeune homme sans oser décrypter ses travers, encore moins l’intérêt qu’il porte à la cambriole. Il lui faut survivre, mais encore.. Plusieurs idées affleurent en sa compagnie, mais aucune n’est vraiment traitée. Alors le scénariste-réalisateur, Lucas Bernard s’intéresse à son environnement. Son amie par exemple, restauratrice de tableaux qui a beau faire des pieds et des mains pour connaître son lieu de résidence,…
Le film
Les bonus

Je ne retiens pas grand-chose d’intéressant de ce premier film qui réduit Charles Berling à un rôle de composition sans envergure, malgré les idées qui fourmillent autour de ce flic un peu paumé. Pour se souvenir de sa femme qui l’emmenait dans les musées, il s’intéresse à un petit vol de tableau chez un particulier. Le cambrioleur est un jeune homme bien discret dont tout le monde ignore ce qu’il fait réellement à commencer par ses parents, et sa copine, pas plus surprise que cela des cachoteries qu’engendre son activité délictueuse. J’ai pensé à ce que Chabrol aurait fait de cette invitation erronée à un dîner, ou de cette manière de quitter le commissariat à la barbe des policiers. Pas même un petit clin d’œil à Usual Suspect . Swann Arlaud, révélé dans «  Le Paysan » est ici aux abonnés absents, à l’image d’une réalisation vide de sens et de profondeur.

AVIS BONUS Un court métrage passionnant, un autre réalisé pour le film, des scènes coupées, des essais, c’est tout bon

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