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« Tout le monde aime Jeanne » de Céline Devaux. Critique cinéma-dvd

Synopsis: Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. À l’aéroport elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant.

La fiche du film

Le film : "Tout le monde aime Jeanne"
De : Céline Devaux
Avec : Blanche Gardin, Laurent Lafitte
Sortie le : 07/09/2022
Distribution : Diaphana Distribution
Durée : 95 Minutes
Genre : Drame, Comédie, Animation
Type : Long-métrage
Le Film
Les bonus

Au départ, ça sonne très beau, à fond écolo, sur le projet de Jeanne : récupérer le plastique en mer. Mais le jour de l’inauguration, la mécanique tombe à l’eau – ce vers quoi elle était destinée, mais pas dans cette façon. Le fiasco qui s’en suit est largement médiatisé.

Presque ruinée, Jeanne se réfugie dans l’appartement portugais de sa mère défunte tragiquement, il y a un an. Elle n’avait jamais répondu à ses appels. La déprime est totale, mais encore apparente quand surgit tel un diablotin, Jean, un ancien copain de lycée, qui en matière de déglingue en connait un rayon.

Il voit dans Jeanne toute la détresse qu’elle récuse, et raconte son passé en Hôpital Psychiatrique pour avoir arrosé un agent et revendiqué une identité qui ostensiblement n’était pas la sienne.

Un drôle de loustic , bien sympathique, qui brave les interdits et s’en dépêtre avec culot

Le duo ainsi formé – couple possible pour le futur – fournit un bel alibi au cinéma de Céline Devaux . Elle peut effectivement compter sur Blanche Gardin et Laurent Lafitte pour donner le meilleur d’une aventure probablement sentimentale, précédée par une somme de réflexions aussi drôles que pathétiques.

On les doit aux palabres de quelques figurines dessinées au gré des atermoiement de l’héroïne. Ses commentaires, ses idées noires, tout ce qui lui passe par la tête s’inscrit dans ce jeu pantomime bien agréable, palliatif tranquille à une mise en scène sans grand effet.

Le processus est aussi profitable aux interprètes qui pourtant se donnent  à fond dans cette relation dépressive aux accents aussi fantaisistes que loufoques. Pourtant le mal est bien là, sur un versant cinématographique accessible, nullement anxiogène.

Le  film est plutôt agréable et sympathique, malgré quelques plans inutiles et l’idée de Lisbonne à peine effleurée.

A Tombouctou ou Montréal, ça ne change rien à l’histoire, tout le monde aime Jeanne.

LES SUPPLEMENTS

  • Trois courts-métrages d’animation
  • Entretien croisé entre Céline Devaux et Flavien Berger , sur le rôle de la musique et la manière de la substituer parfois aux voix …
  • Création du Petit Fantôme-Dans son studio la réalisatrice reprend le cheminement qui donne une voix à la mère de l’héroïne
Au départ, ça sonne très beau, à fond écolo, sur le projet de Jeanne : récupérer le plastique en mer. Mais le jour de l’inauguration, la mécanique tombe à l’eau – ce vers quoi elle était destinée, mais pas dans cette façon. Le fiasco qui s’en suit est largement médiatisé. Presque ruinée, Jeanne se réfugie dans l’appartement portugais de sa mère défunte tragiquement, il y a un an. Elle n'avait jamais répondu à ses appels. La déprime est totale, mais encore apparente quand surgit tel un diablotin, Jean, un ancien copain de lycée, qui en matière de déglingue en connait…
Le Film
Les bonus

Ca transparait plus que ça n’apparait, mais c’est bien un film sur la dépression que pose de façon assez légère Céline Devaux qui trouve en Blanche Gardin l’interprète idéale et peut-être inattendue d’une femme un brin déglinguée. Sa rencontre avec un spécimen du genre ( Jean évoque son passé en hôpital psychiatrique avec bonne humeur ) fait le pendant à une aventure d’abord chaotique puis ensuite vraisemblablement sentimentale sur laquelle la réalisatrice se penche sans trop se forcer. Laissant à son processus imaginaire, l’incrustation de dessins, le soin de pallier les ressorts qu’auraient sollicité une mise en scène plus inventive. Tout ce que pense l’héroïne passe par ses figurines bien sympathiques. Les interprètes , heureusement , ne bénéficient pas trop de l’artifice. Ils expriment toutes leurs raisons d’être à travers des personnages de cinéma très attachants. Gloire à Blanche Gardin et Laurent Lafitte de nous donner le meilleur d’eux-mêmes.

AVIS BONUS Des courts métrages d’animation, une réflexion autour de la musique et la création du petit fantôme …

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