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« The two faces of January » de Hossein Amini. Critique dvd

Synopsis: 1962. Des touristes américains très élégants, le charismatique Chester MacFarland et sa jeune épouse Colette, rencontrent Rydal, jeune guide américain parlant grec. Séduit par la beauté de Colette et impressionné par la fortune de Chester, Rydal accepte leur invitation à dîner. Mais les McFarland vont se révéler très rapidement sous un autre jour.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Two Faces of January"
De : Hossein Amini
Avec : Kirsten Dunst, Viggo Mortensen, Oscar Isaac, Daisy Bevan, David Warshofsky
Sortie le : 21 octobre 2014
Distribution : Studiocanal
Durée : 92 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Le bonus

La forme classique importe peu. Elle est plutôt maîtrisée et confère à l’ensemble son petit je ne sais quoi de vieilli au sépia .Un parfum d’autrefois, une atmosphère étrange et enivrante. Celle qui vous prend dès les présentations de ce couple de touristes américains de passage en Grèce, qui accepte sans trop sourciller, les services d’un guide compatriote.

Le  jeune homme, arnaqueur sur les bords,  se joue très bien des jeunes filles qu’il accompagne toute la journée, avant de leur soutirer un peu de menue monnaie. Pour  de nouveaux pigeons, de surcroît richissimes, il met alors  son plus beau sourire , et charme la dame , sensible à ses avances. Le mari observe et fait l’impasse…

D’autres ombres l’inquiètent,  qui le poursuivent et le harcèlent depuis plusieurs jours. Cacherait-il  lui aussi quelques secrets inavouables, quelques forfaitures  ? Le guide le pressent et pense alors avoir  trouvé un autre compagnon, un  maître de l’esbroufe.  Néanmoins il n’en démord pas, il lui faut avant tout  l’argent et la femme. Les masques tombent, l’histoire va maintenant se jouer au grand jour. A qui perd gagne …

Le maître, l'élève, mais qui est qui ?
Le maître, l’élève, mais qui est qui ?

Scénariste, Hossein Amini avait plutôt bien réussi l’adaptation du livre de Patricia Highsmith. Réalisateur, il fait illusion un instant,  quand il filme avec une belle  intensité,  la rencontre entre le couple et le guide. L’un et l’autre nous incitent à les suivre et malheureusement à nous perdre à notre tour sur ces îles grecques qui n’ont plus rien de paradisiaques. Amini ne donne  pas assez de chair à son récit, de rythme à ses émois ; il  laisse le mystère et l’intrigue s’évaporer dans une mise en scène de plus en plus lisse, transparente. On devrait avoir peur, s’inquiéter, mais seul un peu d’effroi nous titille au détour d’une ruine plongée dans l’obscurité, mais si proprette…

Les comédiens font ce qu’ils peuvent (Viggo Mortensen, Kirsten Dunst..) mais Oscar Isaac avait quand même une toute autre allure dans «  Inside Llewyn David » des frères Coen. La direction d’acteurs, ça ne s’improvise pas.

  • Le supplément. En quatre petits chapitres , comédiens et réalisateur vous racontent l’histoire, les personnages, le style et le film noir . Franchement, ils ne se sont pas foulés.
La forme classique importe peu. Elle est plutôt maîtrisée et confère à l’ensemble son petit je ne sais quoi de vieilli au sépia .Un parfum d’autrefois, une atmosphère étrange et enivrante. Celle qui vous prend dès les présentations de ce couple de touristes américains de passage en Grèce, qui accepte sans trop sourciller, les services d’un guide compatriote. Le  jeune homme, arnaqueur sur les bords,  se joue très bien des jeunes filles qu’il accompagne toute la journée, avant de leur soutirer un peu de menue monnaie. Pour  de nouveaux pigeons, de surcroît richissimes, il met alors  son plus beau sourire…

Review Overview

Le film
Le bonus

Après un début de belle facture qui offre des perspectives intéressantes au récit à venir (tension, suspicion, …) l’intensité retombe peu à peu dans une mise en scène classique (et pourquoi pas !  ) mais de plus en plus transparente. Amini ne donne  pas assez de chair à son récit, de rythme à ses émois ; il  laisse le mystère et l’intrigue s’évaporer, faiblesse que le jeu honnête des comédiens n’arrive pas à colmater. Oscar Isaac avait quand même une toute autre allure dans «  Inside Llewyn Davis » des frères Coen. Patricia Highsmith dont le réalisateur s’inspire a de quoi s'inquiéter quelque part dans son firmament. Je pense qu’à partir d’une telle histoire autour de l’arnaque il y avait un autre parti à tirer…

Avis bonus En quatre petits chapitres , comédiens et réalisateur vous racontent l'histoire, les personnages, le style et le film noir . Franchement, ils ne se sont pas foulés.

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