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« The Gentlemen » de Guy Ritchie Critique cinéma-vod

Synopsis: Quand Mickey Pearson, baron de la drogue à Londres, laisse entendre qu’il pourrait se retirer du marché, il déclenche une guerre explosive : la capitale anglaise devient le théâtre de tous les chantages, complots, trahisons, corruptions et enlèvements… Dans cette jungle où l’on ne distingue plus ses alliés de ses ennemis, il n’y a de la place que pour un seul roi 

La fiche du film

Le film : "The Gentlemen"
De : Guy Ritchie
Avec : Matthew McConaughey, Hugh Grant
Sortie le : 05/02/2020
Distribution : SND
Durée : 113 Minutes
Genre : Policier, Action
Type : Long-métrage
Le film

La distribution des rôles, c’est le choix du comédien supposé correspondre pile poil à son personnage. Il faut croire que Lucinda Syson, la directrice de casting était particulièrement inspirée ce jour de grâce où elle confia à Hugh Grant la pelure d’un détective privé, plus retors qu’intelligent.

Derrière ses lunettes fumées, Fletcher est très inquiétant.

Il n’est pas le seul individu parfait de cette affiche qui nous réunit Colin Farrell en coach pugiliste à la tête d’une bande de petits malfrats et Eddie Marsan, magnat de la presse à scandales.

Un petit triangle dans l’arithmétique nébuleuse du grand manipulateur Mickey Pearson, le baron de la drogue londonienne. Matthew McConaughey  autre héros salutaire à ce film.

Tous en ordre de marche pour fournir à Guy Ritchie, scénariste et réalisateur, une histoire assez classique de traîtres et de magouilles mafieuses, que la mise en scène et l’interprétation souvent à contre-emploi, voire contre-sens,  élèvent au rang d’une excellente contribution cinématographique.

Les dialogues percutants servent des répliques aussi cinglantes que les scènes qui les accompagnent. La dynamite est de rigueur,  le flegme aussi, composante essentielle à l’action du big boss et de son acolyte , un excellent Charlie Hunnam.

Au cours d’une soirée à laquelle il pense pouvoir être admis dans la haute société londonienne, Big Dave, le patron de la presse à scandales, prend un vent magistral de la part du baron de la drogue. Les hostilités sont ouvertes …

 

Parti de nulle part, Pearson est à la tête d’une industrie qui réunit une vingtaine de lieux de production sur le territoire britannique. De la Marijuana, uniquement, l’homme revendiquant le droit au plaisir, pas à l’auto-suicide.

Le jour où il décide de tout bazarder, il voit donc assez mal débarquer les patrons de la coke et autres substances vénéneuses. Pourtant c’est avec eux qu’il doit traiter et avec leurs rivalités exacerbées à la vue du pactole mis en vente.

L’idée de nous faire raconter cette histoire par le flic privé va bien au-delà d’un prétexte scénaristique facile. L’homme en question ne s’adresse pas à n’importe qui pour dire tout ce qu’il sait du petit monde des truands londoniens.

Jeremy Strong joue l’un des caïds de la drogue intéressé par le commerce de Pearson. Mais sous son air de gentleman fantaisiste, l’homme ne rigole pas vraiment.

 

Il vend à sa façon ses propres parts au plus offrant, et Hugh Grant se délecte d’un tel capharnaüm dans lequel les principaux intéressés perdent pied. D’autres malfrats entrent effectivement en jeu, dont ceux d’une triade chinoise à la tête de laquelle Lord George ( Tom Wu ) peine à contenir ses cadets. Notamment Œil-sec ( Henry Golding) , qui porte à merveille son surnom…

Pas un cri, pas une larme…

« Si tu le lâches dans le poulailler les plumes vont voler » avait prévenu l’épouse du caïd. Michelle Dockery, la seule femme de la basse-cour. Mais nulle prévenance de sa part, il est dit là aussi qu’on ne touche pas à la femme blanche. Guy Ritchie connait bien ses classiques. Et les pratique a la manière Ritchie. C’est fort !

BONUS DVD & BLU-RAY le 10 juin 

Coulisses du film Making of

L’humour « Gentlemenesque » Compilation de répliques virulentes du film

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Le film

Il y a plein de bonnes choses dans ce thriller qui joue avant tout une carte majeure sur les comédiens et la manière de les poser dans des personnages qui ne leur ressemblent pas du tout et qu’ils interprètent avec un aplomb irrésistible , entre le contre-emploi et le contre sens. Je ne citerais qu’Hugh Grant en détective privé, plus retors qu’intelligent, qui derrière ses lunettes fumées nous raconte … tout le film. Un  procédé qui va bien au-delà d’un prétexte scénaristique facile. L’homme en question ne s’adresse pas à n’importe qui pour dire tout ce qu’il sait du petit monde des truands londoniens. Il vend à sa façon ses propres parts au plus offrant, et Hugh Grant se délecte d’un tel capharnaüm dans lequel les principaux intéressés perdent pied. De très bon acteurs qui poussent le bouchon , mais ne caricaturent jamais, et assimilent bien les codes, les tics et les revers de manches comme de situations. Guy Ritchie connait bien ses classiques. Et les pratique a la manière Ritchie. C’est fort !

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