Synopsis: Le vendredi avant Noël, la soirée la plus fréquentée de l’année. Dans un restaurant gastronomique de Londres, tout le personnel est en ébullition. Mais les problèmes s'accumulent autour du chef étoilé Andy Jones et de sa brigade. Avec la pression constante d'une clientèle toujours plus exigeante…
La fiche du film
Le film
Je suis sorti de cette projection complètement épuisé. Le film ne vous lâche quasiment jamais, élevant la pression au niveau de celle qui se met sur les épaules des acteurs de l’événement : une soirée dans un grand restaurant, la veille de Noël à Londres.
De la cuisine à la salle à manger, des vestiaires aux toilettes, Philip Barantini, un ancien chef étoilé, ne lâche pas un instant sa caméra pour rapporter tout ce qu’il a vu et vécu, au cœur de cette fournaise incroyable.
Andy McLeod le grand chef arrive en fin d’après-midi, il est en retard, paniqué, le téléphone constamment plaqué à l’oreille. Des problèmes familiaux semble-t-il. Mauvais karma pour l’équipe qui patiente , avec en prime un contrôle sanitaire un brin vinaigre.
Cette mise en bouche est peu propice à un grand réveillon, et pourtant il faut faire avec. Ce que démontre avec maestria Philip Barantini dans une réalisation assumée en un seul plan séquence. C’est magistral, c’est épuisant.
Il est évident que le réalisateur a scénarisé le maximum d’ennuis, de bourdes et de tracas en une seule soirée. Mais le concentré ainsi fourni évoque assez bien je suppose l’ambiance moyenne d’un tel lieu. Et l’effet dramatique conséquent …
Il se mijote dans les conversations du personnel, des coups de gueule, et de ce chef qui n’a toujours pas quitté son téléphone et s’absente de plus en plus de ses fourneaux.
La présence d’un grand cuisinier Alastair Skye (Jason Flemyng) accompagné de Sara Southworth, une critique culinaire « tueuse » dit-on ( Lourdes Faberes) accentue la pression.
Andy connaît bien Alastaire, ils ont été partenaires et le semblent toujours encore… Sur cette histoire nimbée de mystère, le service continue, haletant, imprévisible, mais souriant. Tous les membres de la brigade donnent le meilleur d’eux-mêmes pour jouer cette comédie admirablement cuisinée par maître Barantini.
On le félicite d’avoir pu quitter ses fourneaux pour le cinéma et nous le servir ainsi royalement sur un plateau.
Le film
Je félicite Philip Barantini , ancien grand chef d’avoir pu quitter ses fourneaux pour le cinéma qu’il nous sert royalement sur un plateau. En une prise unique il rapporte tout ce qu’il a vu et vécu, au cœur d’une fournaise incroyable. Il est évident que le réalisateur a scénarisé le maximum d’ennuis, de bourdes et de tracas en une seule soirée. Mais le concentré ainsi fourni évoque assez bien je suppose l’ambiance moyenne d’un tel lieu. Et l’effet dramatique attendu… Le service cependant continue, haletant, imprévisible, mais souriant. Tous les membres de la brigade donnent le meilleur d’eux-mêmes pour jouer cette comédie admirablement cuisinée par un maître.