Synopsis: Téhéran, 1958. Depuis que son violon tant aimé a été brisé, Nasser Ali Khan, un des plus célèbres musiciens de son époque, a perdu le goût de vivre. Ne trouvant aucun instrument digne de le remplacer, il décide de se mettre au lit et d'attendre la mort.
La fiche du Disque
Téhéran, 1958. Depuis que son violon tant aimé a été brisé, Nasser Ali Khan, un des plus célèbres musiciens de son époque, a perdu le goût de vivre. Ne trouvant aucun instrument digne de le remplacer, il décide de se mettre au lit et d’attendre la mort. En espérant qu’elle vienne, il s’enfonce dans de profondes rêveries aussi mélancoliques que joyeuses. Elles le ramènent à sa jeunesse, le conduisent à parler à Azraël, l’ange de la mort, et nous révèlent l’avenir de ses enfants…
Au fur et à mesure que s’assemblent les pièces de ce puzzle, apparaît le secret bouleversant de sa vie : une magnifique histoire d’amour qui a nourri son génie et sa musique…
Marjane Satrapi souhaitait travailler avec Jamel Debbouze depuis quelques temps. Elle voulait qu’il interprète le même personnage qui, comme dans les contes, revient sous plusieurs formes, comme « une sorte de génie », dit-elle.
A l’origine , un oncle musicien de la mère de Marjane Satrapi, mort dans des circonstances obscures. Le frère de sa mère qui, lui aussi, jouait de la musique lui a raconté que cet oncle était l’un des meilleurs joueurs de tar de son époque : « Il était très beau ! Comme je suis très sensible à la beauté, c’est le visage romantique de cet homme qui m’a inspiré et m’a donné envie de raconter cette histoire d’amour brisé ».
Ce que cette histoire raconte, la signification d’être artiste, touche de très près les auteurs et particulièrement Marjane Satrapi : « Un artiste, c’est un être magnifique et aussi un grand égocentrique, un grand narcissique… En être conscient vous fait forcément avancer. »
Le tar est dans le film devenu un violon, un instrument très présent dans la musique traditionnelle iranienne. Sa musique étant plus accessible que celle produite par le tar.
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