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Hommage au film policier

Synopsis: De tous les genres engendrés par le cinéma, le polar est le plus incontournable. Il offre par essence le meilleur cocktail de dramaturgie, d’action et de psychologie que l’on puisse trouver dans un film.

La fiche du film

Le film : "Police fédérale Los Angeles"
De : William Friedkin
Avec : William L. Petersen, Willem Dafoe
Sortie le : 27/09/2012
Distribution :
Durée : 115 Minutes
Genre : Policier, Thriller
Type : Long-métrage

Le polar, l’un des thèmes rois du cinéma, engendre au fil des époques une large palette de styles. Avec Sylvester Stallone, Richard Widmark, Robert de Niro, Sidney Poitier, Sean Penn, Glenn Ford dans la peau de flics, et une sélection de films comme « Règlement de comptes », « Madigan », « Dans la chaleur de la nuit », « Police Fédérale Los Angeles » ou « Copland ».

Un enquêteur charismatique, des salauds sublimes, une tension de tous les instants, une bonne dose de rebondissements, des coups de feu, des poursuites… À partir de ces ingrédients, chacun cuisine le polar à sa sauce en fonction des époques, des cultures et des tempéraments. Rien à voir par exemple entre « Règlement de comptes » de Fritz Lang et « Madigan » de Don Siegel.

« Règlement de comptes » de Fritz Lang , au centre, l’inspecteur Dave Bannion joué par Glenn Ford.

Fleuron du film noir, le premier en respecte tous les codes avec sa sophistication formelle, son intrigue ficelée et ses dialogues ciselés. Bien plus âpre et réaliste, le second incarne à merveille le style des seventies avec son flic anti-héros, son goût des décors naturels et sa recherche esthétique centrée sur la stylisation de la violence.

Avec l’apparition d’un point de vue politique et social, comme c’est le cas dans le très culte « Dans la chaleur de la nuit» de Norman Jewison où un flic noir urbain interprété par Sidney Poitier se heurte au racisme viscéral d’une bande de rednecks. 

Dans les années 80, la violence monte en puissance avec la fureur de « Police Fédérale », » Los Angeles » de William Friedkin. On y découvre aussi l’univers des ghettos ethniques, peuplés de gangs incontrôlables, avec un film comme « Colors » de Dennis Hopper qui a fait école.

Mais si la surenchère de l’hémoglobine continue ensuite dans les productions de pur divertissement, le polar de qualité tend à se calmer dans les années 90 et 2000 avec l’émergence d’une nouvelle exigence. C’est le cas de James Mangold avec « Copland » qui cumule  tous les styles pour se poser en synthèse, poussant même la prouesse jusqu’à inclure dans l’exercice un acteur de polars indigents comme Sylvester Stallone pour lui offrir sur un plateau le meilleur rôle de sa carrière !

Le polar, l’un des thèmes rois du cinéma, engendre au fil des époques une large palette de styles. Avec Sylvester Stallone, Richard Widmark, Robert de Niro, Sidney Poitier, Sean Penn, Glenn Ford dans la peau de flics, et une sélection de films comme « Règlement de comptes », « Madigan », « Dans la chaleur de la nuit », « Police Fédérale Los Angeles » ou « Copland ». Un enquêteur charismatique, des salauds sublimes, une tension de tous les instants, une bonne dose de rebondissements, des coups de feu, des poursuites… À partir de ces ingrédients, chacun cuisine le polar à sa sauce en fonction des époques, des cultures…

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