Synopsis: Mila et Javier sont tous deux chirurgiens du cœur. Mariés depuis dix ans, ils ont deux passions\!: leur amour et leur métier. Mais Mila se relève enceinte, contre toute attente, et la perspective d’un enfant remet en cause l’équilibre de leur relation. Le penchant pour l’alcool de Javier devient alors une réelle menace…
La fiche du film
Juliette Binoche incarne une chirurgienne folle amoureusede son compagnon, interprété par Edgar Ramirez. Pour interpréter son personnage, la comédienne a assisté à des opérations à cœur ouvert, afin de s’imprégner de la précision des chirurgiens en imitant leurs moindres gestes.
Mais à l’ouverture de la cage thoracique «j’ai failli m’évanouir deux fois. J’ai dû m’accroupir auprès d’une porte pour avoir un peu d’air en me motivant “Merde Juliette. Tu dois jouer un chirurgien dans quelques jours. Tu ne vas pas flancher »
Une fois encore la réalisatrice Marion Laine s’est inspirée d’une œuvre littéraire, «Remonter l’Orénoque» pour mettre en scène Juliette Binoche et Edgard Ramirez, découvert dans le «Carlos» d’Olivier Assayas.
La réalisatrice a tellement tenu à collaborer avec lui qu’elle n’a pas hésité à changer le scénario original: « Dans le livre, c’est la femme qui est immigrée, donc je cherchais une actrice espagnole qui parlerait français. Mais quand j’ai vu Edgar Ramírez […], j’ai décidé de tout inverser pour lui ».
Et le garçon de suggérer alors le nom de Juliette Binoche avec qui il rêvait de travailler. «On n’a pas eu le temps de répéter avant le début du tournage, Juliette et Edgar ne se sont vus qu’une fois pour les essais caméra. On a eu la chance immense qu’ils s’entendent aussi bien et qu’ils me donnent leur confiance totale ».
Dans sa préparation Marion Laine s’est inspiré de «L’incrédulité de Saint Thomas», tableau du peintre italien Le Caravage: « ce doigt dans la plaie du Christ […] m’aidait à penser aux mains de Mila et Javier plongées dans les corps humains« , dit-elle. Une œuvre que l’on peut toujours admirer à… Loches (Indre-et-Loire).
Un commentaire
Pingback: « Sept œuvres de miséricorde » de Massimiliano et Gianluca De Serio. Critique DVD-Coffret