Synopsis: Roos rejoint la Norvège tous les ans afin de rendre visite à son jeune frère et sa mère pianiste. Entre les deux femmes, d’anciennes tensions enfouies empêchent toute communication. Cette année, Roos souhaite pourtant partager une nouvelle essentielle.
La fiche du film
le film
L’entourage du cinéaste l’a beaucoup inspiré. Les relations mère-fille bien évidemment, mais aussi les liens particulièrement flous entre sa mère et ses sœurs : » Un peu comme le personnage de Bengt- le petit frère-j ’ai essayé de jouer le médiateur. Je courais de l’un à l’autre, cherchant à transmettre à l’un que ce qui était dit ou fait par l’autre, l’était souvent par amour. »
- Ce que j’en pense :
Une mère et une fille ne s’entendent pas, depuis des lustres. La fille fait un pas vers la mère qui demeure inflexible. Mais Roos (Rifka Lodeizen), ne veut pas partager les torts, laissant entendre qu’ils reviennent à la mère qui lui fait comprendre le contraire.
Sur leur différend qui a provoqué la rupture, on sait peut de choses.
La guerre larvée se déroule dans un décorum d’une virginité aveuglante. Contraste et paroxysme dont la mise en scène n’arrive pas à jouer. Nunuche ou apprêtée, je ne sais pas trop quoi choisir. C’est joli, mais ça ne s’accorde pas au discours scénaristique. Ça ne fonctionne pas !
Seul le personnage du petit frère (Marcus Hanssen) est vraiment intéressant. Face à une grande sœur photographe et à une maman pianiste (Elsie de Brauw), il tente de capter l’indicible, les murmures, il bidouille des sons. Pourra-t-il saisir le silence entre les deux femmes ?
C’est vers quoi je me dirigeais, mais le réalisateur en a décidé autrement, trop admiratif de ces espaces vierges, immaculés, aussi symboliques que la posture des protagonistes. A la longue ce savoir-faire calibré devient presque un exercice de style. Trop froid !
le film
Une mère et une fille ne s'entendent pas, depuis des lustres. La fille fait un pas vers la mère qui demeure inflexible. Sur leur différend qui a provoqué la rupture, on sait peu de choses. Le tout dans un décorum d’une virginité aveuglante. Contraste et paroxysme dont la mise en scène n’arrive pas à jouer. Nunuche ou apprêtée, je ne sais pas trop quoi choisir. C'est joli, mais ça ne s'accorde pas au discours scénaristique. Ça ne fonctionne pas !