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« Saints and soldiers – 3 . Le sacrifice des blindés » de Ryan Little, critique dvd

Synopsis: La guerre touche à sa fin : les russes et les américains s'abattent sur Berlin. Un groupe d’ennemis retranchés résiste près d’un village allemand. Une division blindée de l’US Army est chargée de les déloger. D'un moment à l'autre, tout peut basculer mais lorsque l’ennemi est pris au piège, il n’a plus rien à perdre...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Saints and Soldiers : Le sacrifice des blindés"
De : Ryan Little
Avec : Adam Gregory, Timothy S. Shoemaker, Michael Todd Behrens, Christoph Malzl, Ben Urie
Sortie le : 13 octobre 2014
Distribution : Condor Entertainment
Durée : 96 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Alors que les alliés foncent sur Berlin, des soldats allemands tentent de freiner leur progression. C’est l’argument de ce film de genre dont  Ryan Little bouleverse un peu les habitudes.

Loin des traditionnelles pétarades et engagements héroïques, son approche sans esbroufe se cantonne autour d’une poignée de soldats qui s’imaginent déloger en un rien de temps une poche de résistance, sans importance, leur laisse entendre leur commandant.

C’est la fin de la guerre, effectivement et le convoi qui part «la fleur au fusil» croise  sur son chemin des familles  quittant précipitamment les lieux. L’une d’entre elle semble plus suspecte, mais le bon cœur des américains les laisse repartir. Un brin d’angélisme que l’on retrouve ici et là lors de moments de fraternité inattendue.

Ces bons sentiments n’empêchent pas les embuscades et les escarmouches car l’ennemi se révèle plus coriace que prévu, et surtout déterminé à mourir pour la patrie, sans oublier de faire un maximum de dégâts avant de la quitter. Une perspective que Ryan Little aborde en conservant le cap d’un réalisme contenu, et mesuré aussi,dans le cadre d’une production qui ne semble pas rouler sur l’or.

Tout se vit de l’intérieur, du moulin où les allemands les encerclent, de la cabine du tank et près de l’état-major, un rien paniqué par ce retournement de situation.

saints-and-soldiers-2003

Ce point de vue privilégie beaucoup l’approche tactique du déploiement en cours,  au cœur d’un sujet qui préoccupe beaucoup le réalisateur : le racisme latent dans l’armée US. Illustration classique entre deux hommes, un noir , un blanc et du dilemme qui s’en suit pour «  le bien né » devant son collègue plus gradé que lui, mais pas dans la bonne couleur .

Little là encore préfère la dentelle au conflit frontal.

Ca ne mange pas de pain, mais les choses sont dites et si bien, que la fin ne devrait pas nous surprendre. Du moins au niveau d’entente entre les deux hommes. A l’image du conflit dont  l’issue ne fait plus de doute, même si l’émotion et le suspense ont pris la poudre d’escampette depuis belle lurette. Chez Little on ne s’apitoie pas, on fonce.

Alors que les alliés foncent sur Berlin, des soldats allemands tentent de freiner leur progression. C’est l’argument de ce film de genre dont  Ryan Little bouleverse un peu les habitudes. Loin des traditionnelles pétarades et engagements héroïques, son approche sans esbroufe se cantonne autour d’une poignée de soldats qui s’imaginent déloger en un rien de temps une poche de résistance, sans importance, leur laisse entendre leur commandant. C’est la fin de la guerre, effectivement et le convoi qui part «la fleur au fusil» croise  sur son chemin des familles  quittant précipitamment les lieux. L’une d’entre elle semble plus suspecte, mais…

Review Overview

Le film

Etrange « petit » film de guerre qui loin des pétarades hollywoodiennes privilégie les rapports humains et les bons sentiments, sur fond de fin du monde .Une guerre à laquelle résistent encore quelques allemands fanatiques, qui donneront du fil à retordre à l’armée libératrice. Ryan Little, sans grands moyens, donne à sa caméra le champ libre pour s’approcher au plus près  des embuscades, et des escarmouches, sans trop comprendre ce que font les protagonistes. De bons comédiens, pas vraiment connus et une idée maîtresse : combattre le racisme latent dans l’armée américaine. C’est je crois le thème sur lequel Ryan Little s’est focalisé. Ca crève les yeux, mais les portes étaient déjà ouvertes…

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