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« Rapide » de Paul Rigoux. Critique court-métrage ( César 2024 )

  • 0h 25min
  • Comédie, Romance
  • Avec Édouard Sulpice, Mélodie Adda, Abraham Wapler, Mathilde Weil

César 2024 . En course pour le  « meilleur court-métrage de fiction ».

Synopsis : Jean est un lent, il construit sa vie autour de ses angoisses et se considère inadapté à la vie en société. Il vit en colocation avec Alex qui, lui, est un rapide. Passionné par l’aérodynamisme et l’eurodance, Alex vit vite, se pose le moins de questions possible. Un matin, il reçoit chez eux une amie rapide, Lou, alors que Jean avait lui aussi prévu de recevoir une amie lente, Caroline.

Le Film :

L’idée du script est intéressante. Evoquer les antagonismes à travers deux couples formés à contre-sens. Jean et Alex sont colocataires, l’un est lent, l’autre rapide. Celui-ci invite son amie Lou alors que Jean attend Caroline, son amie lente.

La rencontre est sympathique, et très vite un décalage émotionnel provoque bonne humeur et drôlerie. Alex mène le bal, Jean peine à suivre, mais  sa copine réagit au quart de tour .

Va-t-elle basculer dans le camp des rapides ? Probable, malgré une dialectique très ancrée sur les ralentisseurs. A l’idée de ne plus pouvoir perdre son temps, elle a peur.

La mise en scène, conforme à un apprentissage désormais révolu, s’acoquine d’idées originales, notamment sur le cadre , support évident aux jeux des interprètes, jeunes et formidables. J’ai une faiblesse pour les lents – le personnage de Caroline et la façon dont Mathilde Weil le prend en charge. Quand son compagnon de paresse apparait totalement déconstruit dans l’univers d’un scénariste-réalisateur créatif. Edouard Sulpice est au top.

Avec ses questions existentielles dûment estampillées dans des dialogues ad-hoc : vous préférez l’aller ou le retour, le lever ou le coucher ?

0h 25min Comédie, Romance Avec Édouard Sulpice, Mélodie Adda, Abraham Wapler, Mathilde Weil César 2024 . En course pour le  "meilleur court-métrage de fiction". Synopsis : Jean est un lent, il construit sa vie autour de ses angoisses et se considère inadapté à la vie en société. Il vit en colocation avec Alex qui, lui, est un rapide. Passionné par l’aérodynamisme et l’eurodance, Alex vit vite, se pose le moins de questions possible. Un matin, il reçoit chez eux une amie rapide, Lou, alors que Jean avait lui aussi prévu de recevoir une amie lente, Caroline. Le Film : L’idée du script est intéressante.…

La  romance cinématographique d’un genre nouveau ( après Emmanuel Mouret ) se complait dans l’à-propos philosophique sur l’art de consommer le temps qui passe. Vite ou pas, deux couples s’affrontent. L’un est lent, l’autre rapide. Quelques arguments plus tard ou œillades à l’appui , ils pourraient s’interchanger, changer de camp ou ne rien décider. Et puis s'aimer, à l'inverse... C’est le temps qui passe , vivement, sous la houlette d’ un scénariste-réalisateur et de quatre jeunes comédiens qui font feu de tout bois. L’idée du script est intéressante. Sa réalisation entraînante.

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