Synopsis: Clôture du Festival de Cannes 2021. 1981. Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001.
La fiche du film
Le Film
OSS ou SOS on coule ! L’été a bon dos pour supporter les errements cinémas d’un réalisateur plus intéressant par ailleurs. Mais cette fois il joue à fond la parodie, sans les éléments de la charge qu’il entend mettre en scène.
A savoir ces années quatre-vingt franco-africaines, où le président chassait l’éléphant et les diamants. On la jouait copain-copain avec des dirigeants-dictateurs- corrompus, pour mieux creuser leur sol pétrolifère. Tourisme et exotisme en prime sur fond de magouilles politiques …
Tout ce que raconte Nicolas Bedos par-dessus la jambe qu’il a légère et guillerette pour assumer les nouvelles aventures de ce Bonisseur de La Bath plus franchouillard que jamais en James Bond de pacotille.
On va me dire c’est Bedos, seconde génération, dix-septième degré, humour potache à la clé. Je n’ai du rire qu’une ou deux fois, sourire à peine, à l’image d’une salle tout aussi amorphe.
Une fois les présentations faites, et plutôt bien sur un générique vocal black à la Goldfinger, la suite n’est qu’une litanie de clichés colonialistes retournés pour les besoins de la cause humoristique. Des poncifs tellement accentués que le dix-septième degré atteint parfois les sommets de l’ambiguïté.
Repentance colonialiste, tergiversations homophobes, machisme rabattu, Jean Dujardin assume la panoplie complète du révolutionnaire de salon et s’amuse beaucoup des situations que lui offre un tel scénario.
Les femmes sont belles, le remettent à sa place plus que fragilisée par la présence de son successeur désigné.
Pierre Niney en OSS de substitution est très agréable à voir.
Ils se toisent, se défient sur une course que filme habilement le cinéaste pour goûter enfin au plaisir de sa fantaisie. Mais le style ne fait que passer pour revenir à de plus classiques références.
Le Film
On va me dire c’est Bedos, seconde génération, dix-septième degré, humour potache à la clé. Et pourtant sa façon de pasticher le colonialisme, l’homophobie, l’racisme pour mieux les contrer, ne fonctionne qu’à minima dans la rétrospective d’une époque qu’il n’a pas su réinventer. Réalisateur plus intéressant par ailleurs Nicolas Bedos ne fait que reproduire les clichés de l’espion parodié, et se traîne derrière des références qui visiblement le dépassent. Jean Dujardin assume tous les errements et le fait plutôt bien . Pierre Niney en OSS de substitution est très agréable à voir. Les femmes aussi (Fatou N'Diaye, Natacha Lindinger) mais seconds rôles sans consistance à l’image d’une affiche reléguée à la figuration ( Gilles Cohen, Pol White, Wladimir Yordanoff, Habib Dembélé … ).