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« Onibaba » de Kaneto Shindô. Critique cinéma

  • 26 janvier 1966 en salle
  • 1h 45min / Drame, Fantastique
  • Reprise 25 octobre 2023
  • Avec Nobuko Otowa, Jitsuko Yoshimura, Taiji Tonoyama

Synopsis : Au XIVe siècle, la guerre entre les samouraïs ruine le pays. Une femme et sa belle-fille subsistent difficilement en vendant les armes des soldats qu’elles ont tués. Apprenant que sa bru a une liaison avec un déserteur, la belle-mère se déguise en démon pour la terrifier.

Dans un style impressionniste d’époque – 1966 –  ( noir et blanc de rigueur, charbonneux, gros plan insistant ) Kaneto Shindô joue quasiment le huis clos permanent, en pleine nature sauvage. Des marais et des champs de roseaux pour cadre principal aux ébats guerriers des samouraïs et amoureux d’une jeune veuve et de son amant Hachi revenu de la guerre.

Kichi a été tué au combat, dit-il, son ami de toujours , et le voici alors entreprenant la jeune femme qui vit avec sa belle-mère. La vieille n’entend pas  faire le deuil de son fils . Elle interdit à la femme toute rencontre avec l’intrus.

Tout se joue autour de cette  liaison contre nature, que le réalisateur enflamme de courses folles, la nuit , au milieu des joncs, dans le vent et la pluie, quand le démon surgit pour interdire à la femme de rejoindre son amoureux. C’est assez redondant sur le principe, à l’image de la personnalité des protagonistes qui n’évolue guère.

Les deux femmes dépouillent les soldats pour revendre leurs armures à Ushi, un profiteur de guerre. Hachi court après la femme au désir sexuel inassouvi . Montage par alternance, convulsif, réalisation chaotique, le film flirte avec de belles idées ( le samouraï masqué, qui est-il ?  … ) mais demeure au stade d’un scénario plutôt sommaire .

26 janvier 1966 en salle 1h 45min / Drame, Fantastique Reprise 25 octobre 2023 Avec Nobuko Otowa, Jitsuko Yoshimura, Taiji Tonoyama Synopsis : Au XIVe siècle, la guerre entre les samouraïs ruine le pays. Une femme et sa belle-fille subsistent difficilement en vendant les armes des soldats qu'elles ont tués. Apprenant que sa bru a une liaison avec un déserteur, la belle-mère se déguise en démon pour la terrifier. Dans un style impressionniste d’époque – 1966 -  ( noir et blanc de rigueur, charbonneux, gros plan insistant ) Kaneto Shindô joue quasiment le huis clos permanent, en pleine nature sauvage. Des…
Le film

Le temps a peut-être écorné la teneur de ce film qui aujourd’hui ne tient que par un lambeau de l’histoire du Japon, et de ses samouraïs aux prises avec leur ego et leur folie guerrière. Deux femmes, la bru et la belle-mère, les dépouillent de leurs armures qu’elles revendent à un profiteur de guerre. Elles attendent le retour de leur fils et mari, mais son meilleur ami revient seul des champs de combat. Suspicion des deux femmes avant que la jeune veuve ne retrouve son envie d’aimer. Tout se joue autour de cette  liaison contre nature, que le réalisateur enflamme de courses folles la nuit , dans le vent et la pluie, quand le démon surgit pour interdire à la femme de rejoindre son amoureux. C’est assez redondant sur le principe, à l’image de la personnalité des protagonistes qui n’évolue guère.

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