Accueil » A la une » « Notre petite soeur » de Hirokazu Kore-eda . Critique cinéma-dvd

« Notre petite soeur » de Hirokazu Kore-eda . Critique cinéma-dvd

Synopsis: Trois sœurs, Sachi, Yoshino et Chika, vivent ensemble à Kamakura. Par devoir, elles se rendent à l’enterrement de leur père, qui les avait abandonnées une quinzaine d’années auparavant. Elles font alors la connaissance de leur demi-sœur, Suzu, âgée de 14 ans. D’un commun accord, les jeunes femmes décident d’accueillir l’orpheline dans la grande maison familiale…

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Notre petite soeur"
De : Hirokazu Kore-Eda, Hirokazu Koreeda
Avec : Haruka Ayase, Masami Nagasawa, Kaho, Suzu Hirose, Ryô Kase
Sortie le : 11 mai 2016
Distribution : Le Pacte
Durée : 123 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Mai 2016 (9 ème )

C’est un film sympathique, charmant, presque idyllique au seuil de cette grande maison où vivent trois sœurs. Le père les abandonnées il y a bien longtemps. La mère est absente, on ne sait pas très bien où, ni pourquoi. Le trio ne s’en soucie guère jusqu’au jour où les jeunes femmes se rendent aux obsèques du papa . Elles reviennent avec une quatrième pensionnaire, leur petite sœur qui ne s’est pas faite prier pour les suivre. La maison bisounours est ravie et au jour le jour chacune vaque à ses occupations comme si le temps n’avait pas de prise.

La tendre complicité qui les unit est le ferment de ce récit joliment porté par quatre comédiennes inter-générationnelles.

Hirokazu Koreeda portraiture avec justesse et bonheur chaque occupante, laissant à l’aînée le soin des préoccupations quotidiennes. Ce qu’elle assume toujours avec le sourire et le sens des responsabilités, sinon des  sacrifices. Infirmière, elle se donne entièrement à ses patients, comme à ses sœurs qui lui ont volé son enfance, lui murmure une bonne amie de la famille.

notre petite soeur

Leurs vies amoureuses sont particulières,  souvent compliquées, à part la petite sœur qui ne s’en préoccupe guère. On  rigole alors de plus belle, entre les cuites de Yoshino (à chaque largage de mec on y a droit) et les repas de fous rires. C’est à peine si l’arrivée inattendue de la mère pour une célébration mortuaire et rituelle à laquelle elle n’assistait pas habituellement chamboule le bel ordonnancement sororal.

Imperceptiblement, l’intrusion maternelle ravive les querelles d’autrefois , les règlements de compte prennent le dessus. Des tiraillements entre adultes,  qui n’épargnent plus le reste de la famille . Dans leur cocon, les sœurs tentent de réapprendre à vivre ensemble. C’est leur force, leur raison d’être à laquelle le réalisateur s’arc-boute sous peine de perdre son paradis.

Le film est adapté du roman graphique d’Umimachi Diary, autrement dit une bande dessinée pour adultes. Les ados d’aujourd’hui s’en remettront facilement. C’est un apprentissage tranquille de la vie où  même les engueulades sont drôles, tant que les contingences externes ne viennent pas chahuter leur propre folie.

Le couple très ami avec les soeurs
Le couple très ami avec les soeurs. L’homme , Lily Franky remarqué dans  » Tel père, tel fils » du même Koreeda.

Alors selon la tradition nippone, on s’excuse beaucoup et les pardons fleurissent comme les cerisiers sous lesquels Hirokazu Koreeda ne se prive pas de colorer sa réalisation. Il filme aussi très bien les visages, leur donne une expression supplémentaire à la grandeur d’âme qui en émane. Et cette liqueur de prunes qui n’arrête pas de hanter les gosiers. Chez nous les roupettes à queue font bien l’affaire.

Meilleur dvd Mai 2016 (9 ème ) C’est un film sympathique, charmant, presque idyllique au seuil de cette grande maison où vivent trois sœurs. Le père les abandonnées il y a bien longtemps. La mère est absente, on ne sait pas très bien où, ni pourquoi. Le trio ne s’en soucie guère jusqu’au jour où les jeunes femmes se rendent aux obsèques du papa . Elles reviennent avec une quatrième pensionnaire, leur petite sœur qui ne s’est pas faite prier pour les suivre. La maison bisounours est ravie et au jour le jour chacune vaque à ses occupations comme si le temps n’avait pas de…
Le film
Les bonus

Eminemment consensuel le nouveau film de Koreeda (« Tel père, tel fils ») risque de rallier les suffrages tant il porte le bonheur à portée de mains autour de trois, puis quatre sœurs qui vivent ensemble, sans papa, ni maman. L’aînée a pris les choses en mains, même si ses soeurs n’entendent pas se laisser marcher sur les pieds. La tendre complicité qui les unit est le ferment de ce récit joliment porté par quatre comédiennes inter-générationnelles. C’est la maison des bisounours jusqu’au jour où la maman revient y mettre son grain de sel. Juste une petite tempête qui relance la famille vers ses préoccupations quotidiennes. C’est un apprentissage tranquille de la vie où  même les engueulades sont drôles, tant que les contingences externes ne viennent pas chahuter leur propre folie. Toutes les comédiennes sont au diapason des cerisiers en fleurs et des amours qui bringuebalent au gré de leurs humeurs ou de leurs obligations. Une fois encore l’aînée devra se sacrifier… Il n'y a pas de bonus

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Santosh » de Sandhya Suri. Critique dvd

Comment le fonctionnement institutionnel de la police indoue révèle un pays qui patine pour devenir grand

Laisser un commentaire