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« New-York Melody » de John Carney, critique dvd

Synopsis: Greta et son ami débarquent à NYC. Deux anglais vont y vivre pleinement leur passion : la musique. Le rêve va se briser et l'idylle voler en éclat quand, aveuglé par la gloire naissante, il  la plaque pour une carrière solo et... une attachée de presse. Son billet de retour pour Londres en poche, Greta fait ses adieux à son meilleur pote qui  l'emmène dans un pub, et  la pousse sur scène. Dans la salle un producteur s'adonne à sa plus dangereuse passion : l'alcool. Revenu de tout, du succès et de sa gloire passée, amer, rancunier, il a perdu le fil de sa vie,... Et soudain il entend cette voix.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "New York Melody"
De : John Carney
Avec : Keira Knightley, Mark Ruffalo, James Corden, Hailee Steinfeld, Yasiin Bey
Sortie le : 03 decemb 2014
Distribution : UGC Vidéo
Durée : 100 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Le bonus

Meilleur dvd Décembre 2014 ( 10 ème )

Un peu à l’image des chansonnettes qui émaillent le récit, le film n’engage à rien. Il vous prend gentiment par les sentiments, et pour peu que l’humeur s’y prête, vous accompagne tout aussi paisiblement jusqu’au bout de l’aventure. New-York est une fois encore au centre des conversations, et comme la musique y est omniprésente, très vite l’écho de certaines histoires vous reviennent à l’esprit. Très vaguement « Swim little fish swim » de Lola Bessis et Ruben Amar, sur l’errance d’un papa musicien à côté de ses pompes. Encore plus vaguement le superbe « Inside Llewis Davis » des frères Coen.

Ici, c’est une anglaise, chanteuse, qui s’apprête à quitter la Grosse pomme où son talent passe à la trappe. On lui préfère son ex ( Adam Levine , leader de Maroon 5 ) , avec qui elle se produisait dans un célèbre duo. Alors, les belles paroles d’un ex-producteur, à demi ivre toute la journée, elle ne peut y croire.  Et nous non plus car l’affaire parait trop bien ficelée, comme tous ces personnages qui défilent devant la caméra de John Carney avec une insouciance débonnaire.

Gretta explique à la fille du producteur comment draguer...

Greta explique à la fille du producteur comment draguer…

Au profit de tout un passé que ressasse la belle, une histoire idyllique, amoureuse, sur la route pour la gloire ; une romance qui tombe à l’eau, un avenir professionnel qui se délite. Il y a beaucoup de tendresse dans tout ce gâchis que le producteur sauveur va tenter de récupérer. Interprété par Mark Ruffalo avec un brio indéniable, il est le personnage le mieux dessiné,  le plus barré d’entre tous ces artistes embarqués sur leur nuage.

Dans un rêve éveillé qui m’a presque rattrapé. Jusqu’à ce que la comédie romantique qui se refusait à l’excès du genre entame tout le répertoire de la chanteuse (Keira Knightley,) . Un répertoire  gentiment pop et niais qui frôle la ballade mais sans excès. Elle n’est pas trop crédible. Et c’est ce qui manque maintenant à cette déambulation à la fois musicale et sentimentale : un second souffle.

Malgré des dialogues bien affûtés et quelques scènes qui s’en inspirent, comme la leçon de drague de la part d’une demoiselle à une jeune fille. En parallèle, plus rien ne nous échappe du travail d’un producteur et de la manière d’amener une simple chanson sur l’étagère d’un hit. L’héroïne s’en étonne en découvrant que sa ballade « est devenue de la pop de bourrin ». Bizarre, ça ressemble un peu à ce film …

LE SUPPLEMENT

  • Making of (20 mn). Ce n’est pas vraiment une immersion dans les coulisses mais plutôt une revue d’effectifs.  Des membres de l’équipe qui une fois encore se congratulent.

« Je meurs quasiment dans tous mes films » relève Keira Knightley, « là j’avais enfin un rôle plus léger, de chanteuse, ce que je ne suis pas ». Elle insiste beaucoup sur la part d’improvisation que lui a laissé le réalisateur, lors de ses face à face avec Mark Ruffalo dont elle dit le plus grand bien. Elle ne sera pas la seule.

La belle retrouve son ex pour parler chansons...

La belle retrouve son ex pour parler chansons…

Ceelo Green qui joue pour la première fois à l’écran est assez satisfait de sa prestation. « Vous ressentez des émotions en lisant un scénario puis vous allez dans un studio pour les retranscrire, votre façon de parler suit un rythme. Ma performance d’acteur ? Je me sentais à l’aise. »

Le réalisateur explique ses intentions, à travers une confrontation des notions de crise et de désespoir au sein d’un monde tel que la musique. «  Il est un peu le John Cassavetes des films musicaux, il a réussi à mêler cinéma et musique » dit Mark Ruffalo…

Meilleur dvd Décembre 2014 ( 10 ème ) Un peu à l’image des chansonnettes qui émaillent le récit, le film n’engage à rien. Il vous prend gentiment par les sentiments, et pour peu que l’humeur s’y prête, vous accompagne tout aussi paisiblement jusqu’au bout de l’aventure. New-York est une fois encore au centre des conversations, et comme la musique y est omniprésente, très vite l’écho de certaines histoires vous reviennent à l’esprit. Très vaguement « Swim little fish swim » de Lola Bessis et Ruben Amar, sur l’errance d’un papa musicien à côté de ses pompes. Encore plus vaguement le…

Review Overview

Le film
Le bonus

Une comédie romantique qui ne veut pas s’affirmer, ou bien une parodie en demi-teinte… J’hésite encore après cette ballade new-yorkaise chantonnée par la belle Keira Knightley, aussi gentille que sympathique. On frôle, on frôle seulement l’esprit des films du même genre (« Swim little fish swim », « Inside Llewis Davis ») pour mieux s’appesantir sur les amourettes déçues et le désespoir engendré par les rêves brisés. Ca n’a l’air de rien mais si l’humeur s’y prête vous pouvez vous laisser embarquer par le répertoire pop de l’héroïne. Mark Ruffalo dans le rôle du producteur est magnifique.

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