Synopsis: La vie de Samuel est bouleversée lorsqu'il apprend que sa petite amie est enceinte.
La fiche du film
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Le film
- Il est Grant le mystère de la foi
Hugh Grant ne croit pas aux enfants ! Dans la vie comme au cinéma , il refuse l’idée de paternité. Le film est gentillet, l’acteur est sympathique !
Une tête de chérubin, des allures d’enfant de chœur. Et la bénédiction du célibataire. La vie de garçon Hugh Grant adore et il le prouve… Outre-Atlantique. Mais aujourd’hui, le bel anglais dégage en touche. « Les journalistes qui ont voulu en faire du fric ont fait du fric. »
Point final à l’évocation érotico-new-yorkaise. De passage à Paris, le comédien vante toujours les plaisirs du célibat, au profit du film de Chris Colombus « Neuf mois aussi » remake de l’histoire française signée Patrick Braoudé.
Traumatisé à l’idée de la grossesse de sa petite amie, un jeune psychiatre pète les plombs et s’enfonce dans une paranoïa à priori drolatique. Ce qui reste à démontrer. Robin Williams en obstétricien russe émigré risque de marquer les annales. Petit rôle, grand déballage.
Pour Grant la vie c’est du cinéma. « J’ai les mêmes sensations que le héros de Neuf Mois. Des relations de rejet vis à vis du mariage et de la paternité. A l’idée de l’un et de l’autre, je suis terrifié. »
Diagnostic imparable, le garçon souffre d’immaturité consentie. « Je ne me sens pas prêt à prendre ce genre de responsabilité, et je ne pense pas être le seul. Personnellement j’ai peur d’y perdre ma liberté et la claustrophobie du milieu familial, très peu pour moi. »
Propulsé avec « Quatre mariages et un enterrement » de Mike Newell, révélé dans « Maurice » de James Ivory, l’acteur garde la tête froide. Et une lucidité intacte. « Les réalisateurs sont gentils avec moi. Certains sont sincères, et d’autres peut-être moins. Mais comme je représente désormais quelqu’un qui peut aider à trouver le financement de leur film… »
La preuve par quatre : avant Mike Newell, il avait signé quatre scénaros jamais tournés, faute d’argent. Jusqu’au jour où le beau ténébreux casse la tirelire du box-office.
Le monde est ainsi fait, et dans ce monde-là, il joue plutôt finaud. Pour ses futures productions, il travaillera avec les Américains, mais ses bureaux demeurent en Angleterre.
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Histoire d’imposer le tout petit point de vue de la vieille Europe qui là-bas ne pèse pas bien lourd. « On peut critiquer les remake, mais vos films ont de réels problèmes pour percer aux U.S.A. Patrick Braoudé qui a collaboré avec Chris Colombus n’aurait jamais pu se faire connaître autrement. »
Hugh Grant n’a toujours pas vu la version française (« J’ai perdu la cassette ») ce qui ne semble pas le traumatiser un instant. « Je pense que le film américain doit être beaucoup plus grand guignol que le français. Aux USA ils aiment les comédies grandes farces, vous savez. »
Compliment ? Et pour qui ? Rayez la mention inutile.
C’est son côté gaffeur sympa, franc du collier. Mais de Colombus il n’en dit pas de mal, normal c’est la promotion qui roule. Parlez-lui quand même de mise en scène… « Quand je saurai filmer comme Kieslowski, je m’y risquerai… » A priori ce n’est pas demain la veille.
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