Synopsis: Dans un monde Fabuleux, Mune, petit faune facétieux, est désigné bien malgré lui gardien de la lune : celui qui apporte la nuit et veille sur le monde des rêves. Mais il enchaîne les catastrophes et donne l'opportunité au gardien des ténèbres de voler le soleil. Avec l'aide de Sohone, le fier gardien du soleil et la fragile Cire, Mune part alors dans une quête extraordinaire qui fera de lui un gardien de légende !
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Les bonus
Le côté fantastique des histoires pour les petits comme pour les grands me rebute assez vite. C’est à nouveau le cas cette fois malgré un travail d’animation énorme. C’est pour ce résultat que j’ai poursuivi mon voyage au pays des rêves et de la mélancolie où plane Mune, une petite bête bien sympathique, toujours à côté de ses pompes.
Elle traîne derrière elle des casseroles qui font autant de bruit que les méchancetés du gardien des ténèbres. Enfin, si j’ai bien compris l’histoire tout à fait classique, pour ne pas dire convenue, déroulée de manière ambigüe me semble-t-il.
Si elle s’adresse à des enfants, j’ai l’impression parfois que nos chers bambins pourront être dépassés par les événements. Un rien alambiqué …
J’ai alors pensé à un coup de scénario qui fonctionnait très bien dans « Gus, petit oiseau, grand voyage » : Gus qui ne connaît rien à la migration se voit chargé de convoyer tout un tas de ses congénères vers les pays chauds. Ici, Mune doit garder la lune alors qu’il est complètement en dehors du sujet,incompétent, trop fragile… « Il y a une méprise comme il dit ».
Avec un coup de crayon très original, et un clin d’œil à l’environnement d’Avatar, l’ambition des concepteurs du projet Benoît Philippon et Alexandre Heboyan s’affiche sans vergogne sur l’écran, doublée par des voix de prestige : Omar Sy, Izïa Higelin, Michael Gregorio. Mais personnellement ça ne suffit pas à me faire rêver.
LES SUPPLEMENTS
- Making of (40 mn). Des origines du projet au plan visuel, on vous dit tout ou presque sur l’aventure de ce film, dont l’une des caractéristiques est de passer de la 3 D à la 2 D (les séquences oniriques). On voit alors l’animateur travailler sur le brouillon « pour donner les intentions de la scène, et ensuite on voit avec les réalisateurs si l’esquisse leur convient ». Le genre de démonstration dont regorge ce making of. Un détail : la séquence des cauchemars comprend de nombreux personnages et on comprend alors que pour les animateurs le cauchemar est bien réel…
- Featurette des comédiens (3.13). Les voix se présentent et racontent leur personnage.
- Galerie images « Art of » (2.36). Une suite des croquis du film.
Le film
Les bonus
Je ne connais pas trop l’univers de l’animation, mais j’ai l’impression que plus l’on se dirige dans les coulisses de ce genre cinématographique, plus le travail esthétique s’impose au détriment d’une écriture spécifique. L’histoire est ici archi rebattue sur une esthétique onirique qui plaît au premier coup d’œil avant de lasser, tant le récit prend des allures de déjà vu et entendu. Quand j’imagine tout le travail que cela doit nécessiter dans les labos, je pense que les scénaristes pourraient se casser un peu les méninges. Dans le cas présent, ce sont aussi les réalisateurs. Au four et au moulin …
Avis bonus
Un making of qui survole très largement la fabrication du film
Un commentaire
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