- 11 novembre 1998 en salle
- Reprise 27 décembre 2023
- 1h 59min / Comédie
- Avec Ben Stiller, Cameron Diaz, Matt Dillon
L’histoire : Ted, le perdant décide de retrouver son amour de jeunesse, la splendide Mary. Il engage un détective privé, Pat Healy. Persuadé qu’il a affaire à un dégénéré, Healy retrouve Mary qu’il veut garder pour lui. Il travestit la réalité .Mais Tucker, un architecte, également amoureux de Mary fait cause commune avec Healy pour se débarrasser de Ted qui a décidé de reprendre les choses en main ..
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
Finir l’année en si belle et joyeuse compagnie parait prometteur. Mais vingt-cinq ans plus tard , les bonnes blagues, souvent bien grasses, et les réparties drolatiques frisent le panthéon des souvenirs. On sourit plus que l’on ne s’esclaffe au désordre amoureux de notre héros, bien souvent à côté de ses pompes.
Le principe d’un comique que le Ben Stiller de l’époque assume avec une bille de clown, cisaillée par un appareil dentaire du plus bel effet. Mais Ted est amoureux et sa belle ne parait pas remarquer l’allure olé-olé de son prétendant.
Ils vont se perdre, elle va l’oublier, mais pas lui, après moultes confidences auprès de celui qu’il imagine être un homme de confiance. Un détective privé qui lui raconte des bobards, et au fil de l’histoire, il n’est pas le seul.
Ainsi Cameron Diaz se fait draguer, bien souvent sans trop le remarquer. Ce qui permet cette fraîcheur d’esprit, ce ton bien enlevé , qui à l’origine est à la source de nos rigolades.
Après quoi, quiproquos et balivernes agrémentent quelques séquences devenues parait-il cultes. Elles s’éternisent malgré tout sur des séquences inutiles ( le ménage fait par la voisine complètement shootée , les gesticulations de Tucker et Healy ,le magasin de panoplies… ) . L’affiche demeure agréable.
Le Film
Ce gros succès des années 90 ressort en cette fin d’année , sans changer un iota à sa chaîne de montage. Ce qui l’inscrit définitivement dans la catégorie des grosses comédies, aux accents parfois bien gras. Cameron Diaz les évacue d’un sourire carnassier. Celui de son alter ego masculin Ben Stiller n’est pas mal non plus, gentil perdant cisaillé par un appareil dentaire du plus bel effet. Ils vont s’aimer, se perdre, se retrouver dans des circonstances rocambolesques qui vaut au comique de ce genre, de ne pas trop prêter attention aux intentions. Mais à la résolution de séquences plus ou moins drôles, et qui s’éternisent . A la fin on se lasse.