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« Ma Vie, ma gueule » de Sophie Filières. Critique dvd

  • Durée ‏ : ‎ 1 heure et 35 minutes
  • Dvd‏ : ‎ 18 février 2025
  • Cinéma : 18 septembre 2024
  • Acteurs ‏ : ‎ Agnès Jaoui, Philippe Katerine, Édouard Sulpice, Angelina Woerth, Axelle Kuentz
  • Sous-titres : ‏ ‎ Anglais
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Studio  ‏ : ‎ Jour2Fête

L’histoire : Barberie Bichette, qu’on appelle à son grand dam Barbie, a peut-être été́ belle, peut-être été́ aimée, peut-être été́ une bonne mère pour ses enfants, une collègue fiable, une grande amoureuse, peut-être... Aujourd’hui, c’est noir, c’est violent, c’est absurde et ça la terrifie : elle a 55 ans . C’était fatal mais comment faire avec soi-même, avec la mort, avec la vie en somme…

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  • Le film :
  • Les bonus

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Je ne retrouve pas forcément dans le résumé proposé la véritable personnalité de l’héroïne. Effectivement, elle fait le point sur son existence, mais à mon avis dans une perspective totalement biaisée par son état psychique.

Dans le rôle de Barberie, cette mère qui ne cesse de s’interroger et de déplacer la réalité juste à côté de sa raison d’être, Agnès Jaoui est assez surprenante, déroutante. Emportée par le scénario, la réalisation, elle parait n’exister que pour elle-même et en fait alors beaucoup trop.

A l’image du film qui sur la première demi-heure est un petit bonheur emprunté à Tati sur des séquences introspectives , des dialogues fantaisistes à l’emporte-pièce. Des instants de folie douce : la rencontre de Barberie avec une passagère dans le bus , les entretiens avec les professionnels de la santé ( Sophie Fillières n’appréciait pas vraiment les psychologues et psychiatres ) …

Et puis la routine s’installe entre dépression joyeuse et humeur galopante. L’histoire se prend cette fois vraiment trop au sérieux dans un délire où soliloque et rêverie s’entremêlent les pinceaux. Ca fait sourire un peu, un temps réfléchir, avant de sombrer dans la passation d’un ennui discret.

La réussite de ce film réside d’ailleurs peut-être dans cet état de fait : nous rendre compte du symptôme de l’héroïne en l’appliquant à une mise en scène de plus en plus déjantée. La présence passagère de Philippe Katerine, l’y autorise

LES SUPPLEMENTS

  •  Hommage à Sophie Filières au Forum des images- Disparue en 2023, Sophie FILIÈRES livre ici son dernier long-métrage qu’elle n’a d’ailleurs pas pu terminer. Ses enfants ont supervisé le montage final, secondés par toute l’équipe du film. Certains techniciens participent d’ailleurs à cette rencontre avec le public au Forum des Images. Une séance dirigée par Michael Buch , qui en préambule rappelle « ce chemin à suivre, ce modèle absolu » que fut Sophie Filières.

 

  • Quatre courts métrages de Sophie Filières

«  Des filles et des chiens » 1991 -6mn . Avec Hélène Fillières, Sandrine Kiberlain – Deux jeunes filles se posent des questions : que choisiraient-elles entre deux évènements importants et inconciliables ?

« Rien » ( 1987 ) – 5 mn – ( Les cabines de piscines sont-elles sûres ? ) –« L’insu » ( 1987 ) 12 mn -Avec Nathalie Brach, Françoise Valobra, Franck Saint-Cast. ( Comment se dire je t’aime entre deux portes ? )

«  La fille du directeur et la correspondante anglaise » (1989 ) -13 mn -Avec Nathalie Boutefeu, Pascale Pouzadoux, Frédéric Salaün.- Dans une institution pour élèves sourds, deux jeunes filles parlent d’amour et de leur attrait pour les garçons.

Durée ‏ : ‎ 1 heure et 35 minutes Dvd‏ : ‎ 18 février 2025 Cinéma : 18 septembre 2024 Acteurs ‏ : ‎ Agnès Jaoui, Philippe Katerine, Édouard Sulpice, Angelina Woerth, Axelle Kuentz Sous-titres : ‏ ‎ Anglais Langue ‏ : ‎ Français Studio  ‏ : ‎ Jour2Fête L'histoire : Barberie Bichette, qu’on appelle à son grand dam Barbie, a peut-être été́ belle, peut-être été́ aimée, peut-être été́ une bonne mère pour ses enfants, une collègue fiable, une grande amoureuse, peut-être... Aujourd’hui, c’est noir, c’est violent, c’est absurde et ça la terrifie : elle a 55 ans . C’était fatal mais comment faire avec soi-même, avec…
Le film
Les bonus

Après quelques séquences, bons mots et réparties savoureuses, dans le ton Tati, le film piétine.  Agnès Jaoui dans le rôle d’une femme à la dérive patine tout autant, libérée par une mise en scène qui à la longue fait n’importe quoi. Son personnage, bipolaire (?) dépressif assurément soliloque sur son état de fait, avant de repasser les étapes de sa vie, où l’accent maternel pèse beaucoup sur ses réflexions. Elle ressasse et la routine s’installe entre dépression joyeuse et humeur galopante. Ca fait sourire un peu, un temps réfléchir, avant de sombrer dans la passation d’un ennui discret.  La réussite de ce film réside d’ailleurs peut-être dans cet état de fait : nous rendre compte du symptôme de l’héroïne en l’appliquant à une mise en scène de plus en plus déjantée. La présence passagère de Philippe Katerine l’autorise

AVIS BONUS Au Forum des images on rend hommage à la réalisatrice. Quatre de ses premiers courts métrages complètent les suppléments.

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