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« Light of my life » de et avec Casey Affleck. Critique cinéma

Synopsis: Dans un futur proche où la population féminine a été éradiquée, un père tâche de protéger Rag, sa fille unique. Dans ce monde brutal dominé par les instincts primaires, la survie passe par une stricte discipline, faite de fuites permanentes et de subterfuges. Mais alors que tout s'effondre, comment maintenir l'illusion d'un quotidien insouciant et préserver la complicité fusionnelle avec sa fille ?

La fiche du film

Le film : "Light of my Life"
De : Casey Affleck
Avec : Casey Affleck, Anna Pniowsky
Sortie le : 12/08/2020
Distribution : Condor Distribution
Durée : 119 Minutes
Genre : Drame, Science fiction
Type : Long-métrage
Le film
  • Sortie : 12 août 2020
  • Avec Casey Affleck, Anna Pniowsky, Elisabeth Moss

C’est l’histoire que l’on raconte aux enfants le soir avant de s’endormir. Mais cette fois Rag n’est pas dupe, son papa l’invente au fur et à mesure que le monde voit le jour dans ce conte onirique qui ressemble à son petit bout de vie.

Elle a 11 ans, elle s’appelle Anna Elisabeth mais depuis peu c’est sous le nom d’Alex qu’elle fuit en compagnie de son père, Caleb. Sous les traits d’un garçon c’est plus sûr pense-t-il dans ce pays où les femmes ont disparu.

On ne sait pourquoi, ni comment, mais le peu qu’il en reste parait fragile. C’est pourquoi Caleb est très attentif à tous les faits et gestes qui accompagnent sa petite fille dans leur périple incertain.

De cachette en refuge improvisés, le couple tente de se forger une identité réelle, dans le souvenir d’un foyer qui semblait paisible. Elisabeth Moss joue la mère.

Casey Affleck filme les souvenirs comme le temps présent qui interroge pareillement son enfant. Son interprétation ( monocorde à l’origine) et celle de Anna Pniowsky prennent au fil du périple de la consistance.

Rag est très curieuse, très intelligente. Elle lit tout ce qu’elle peut. Ses questions souvent existentielles, de la moral à l’éthique,  plombent le récit en quête de vérité plus terre à terre. Ce qui ne semble guère préoccuper le réalisateur-scénariste tout aussi engourdi dans son personnage de papa si protecteur.

Casey Affleck a du talent dont il use avec attention. C’est tout le sens de cette longue déambulation où nos deux héros construisent leur avenir. Aux premiers écarts, retrouver la ville et ses embûches :  les hommes se rapprochent beaucoup trop de leur histoire.

On les traque maintenant, et chaque nouvel abri relève du camp fortifié. Avec ses replis possibles et ses caches de survie. Rag s’adapte mais force peu à peu le destin à chambouler le bel ordonnancement paternel.

La petite fille grandit deux fois plus vite, et s’expose de plus en plus . Le danger est permanent . Dans les heurts et les traquenards, Casey Affleck trouve alors le bon ton de son plaidoyer pour l’enfance. Celle qu’il a vu grandir au cœur d’un monde déchiré, à reconstruire.

Un futur proche nous dit-il…

Sortie : 12 août 2020 Avec Casey Affleck, Anna Pniowsky, Elisabeth Moss C’est l’histoire que l’on raconte aux enfants le soir avant de s’endormir. Mais cette fois Rag n’est pas dupe, son papa l’invente au fur et à mesure que le monde voit le jour dans ce conte onirique qui ressemble à son petit bout de vie. https://www.youtube.com/watch?v=cv4RhtE9BTg Elle a 11 ans, elle s’appelle Anna Elisabeth mais depuis peu c’est sous le nom d’Alex qu’elle fuit en compagnie de son père, Caleb. Sous les traits d’un garçon c’est plus sûr pense-t-il dans ce pays où les femmes ont disparu. On ne sait pourquoi,…
Le film

Entre « La Route » de John Hillcoat et « Leave No Trace » de Debra Granik, Casey Affleck tente la voie médiane d’une quête initiatique de l’enfance malmenée par des événements presque surnaturels. On ne sait pourquoi dans ce qu’il appelle son futur proche, les femmes ont disparu. Il lui reste sa petite fille qu’il entend protéger à tout prix et la fait passer pour un garçon dans un long périple à travers le pays où le danger ne cesse de les guetter. Casey Affleck filme les souvenirs comme le temps présent qui interroge pareillement son enfant. Le préambule est plutôt pesant, et plombe le récit en quête de vérité plus terre à terre. Ce qui ne semble guère préoccuper le réalisateur-scénariste tout aussi engourdi dans son personnage. Son interprétation ( monocorde au départ ) et celle de Anna Pniowsky prennent au fil du périple de la hauteur et de  l’épaisseur. Il faut attendre la seconde partie, quand le danger est permanent et que les hommes se rapprochent de leur histoire pour sentir le souffle qui parcourt ce récit d’apprentissage de la (sur) vie. Une humanité tout entière contenue dans cette éducation peu commune d’un père dévoué jusqu’à l’impossible.

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