Accueil » A la une » « L’Homme sans visage » de et avec Mel Gibson. Critique Blu-ray

« L’Homme sans visage » de et avec Mel Gibson. Critique Blu-ray

  • Dvd : 15 avril 2021
  • Cinéma : 26 Janvier 1994
  • RéalisateurMel Gibson
  • ActeursMel Gibson, Nick Stahl, Margaret Whitton, Fay Masterson, Gaby Hoffmann
  • Durée115 minutes
  • LangueAnglais, Français 
  • Sous-titres : Français
  • Studio  : Metropolitan Vidéo

L’histoire :  Eté 1968. Dans une petite ville de la côte Est des Etats-Unis, un jeune garçon demande l’aide d’un homme défiguré, rejeté par tous, pour réussir à entrer à l’Académie militaire d’Holyfield…

  • Film :

Une première réalisation pour un comédien qui à l’époque ( 1993) a bien roulé sa bosse au point de rester devant la caméra pour un projet qui déborde d’énergie et de bons sentiments.

Chuck, jeune garçon balloté dans une famille « raccommodée », se prend d’amitié pour le « fou » de la contrée. Un homme défiguré sur lequel les rumeurs vont bon train.

Justin MacLeod se tient à l’écart de la ville dans une somptueuse maison dominant la mer. Il fait peur c’est une évidence, et les premières approches ne sont pas des plus encourageantes. Mais Chuck est entêté et désireux d’aller voir ailleurs.

Il souhaite notamment intégrer l’école que fréquentait son père. Un établissement militaire , des rêves de la grande Histoire et pour la petite, en savoir un peu plus sur ses origines.

Sa mère demeure en effet très discrète sur ce papa disparu que sa demi-sœur aînée brocarde méchamment (Fay Masterson). Relayant de plus belle les rumeurs autour de ce Justin que Chuck fréquente désormais, en secret.

Une profonde amitié se noue entre les deux hommes.

La trame d’un trop long « roman » d’apprentissage pour ce jeune réalisateur emporté par ses gammes de plus en plus sensibles. Elles deviennent pathétiques, angéliques, devant l’interdit supposé des relations entre l’ogre et le petit poucet.

Mais Chuck a la trempe nécessaire pour faire face et c’est peut-être ce que réussit le mieux Gibson cinéaste, quand le rôle-titre  lui échappe, par trop d’attentions à toute une morale scénarisée.

Cette affirmation de soi, cette tolérance martelée, indéfectible,  discours vertueux à l’égard d’un monde peu aimant. Ce qui en soi nourrit les meilleures intentions, pour pointer du doigt  des institutions sociales contestables. Vers quoi nous mène le cinéaste quand mis au ban de la société son héros se doit de se justifier.

Nick Stahl alors tout jeunot et pour son premier rôle s’en tire très bien, Mel fait de son mieux.

Dvd : 15 avril 2021 Cinéma : 26 Janvier 1994 Réalisateur : Mel Gibson Acteurs : Mel Gibson, Nick Stahl, Margaret Whitton, Fay Masterson, Gaby Hoffmann Durée : 115 minutes Langue : Anglais, Français  Sous-titres : Français Studio  : Metropolitan Vidéo L'histoire :  Eté 1968. Dans une petite ville de la côte Est des Etats-Unis, un jeune garçon demande l'aide d'un homme défiguré, rejeté par tous, pour réussir à entrer à l'Académie militaire d'Holyfield... Film : Une première réalisation pour un comédien qui à l’époque ( 1993) a bien roulé sa bosse au point de rester devant la caméra pour un projet qui déborde d’énergie…
Le Film

Le pathétique et l’angélisme posent les fondements de ce film qui martèle trop ses messages sous-tendus entre tolérance et respect , pour le droit à la différence.  Le premier film en tant que réalisateur de Mel Gibson. Il conserve sa pelure de comédien pour mener un récit qui frôle souvent les stéréotypes ( relation enfant-adulte, fratrie, … ) . On suit sans trop de soucis les efforts de ce jeune garçon déraciné dans sa propre famille et en quête d’autre savoir, de connaissance nouvelle. La trame d’un long, trop long « roman » d’apprentissage pour ce jeune réalisateur emporté par son élan et des gammes de plus en plus  sensibles. Ce qui en soi nourrit les meilleures intentions, pour pointer du doigt  des institutions sociales contestables. C’est vers quoi nous mène le cinéaste quand mis au ban de la société son héros se doit de justifier sa propre existence. Nick Stahl alors tout jeunot et pour son premier rôle s’en tire très bien, Mel fait de son mieux.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Trois amies » d’Emmanuel Mouret. Critique cinéma

Beaucoup moins inspiré par ses marivaudages, Emmanuel Mouret en rajoute

Laisser un commentaire