Synopsis: Jadis célèbre producteur à Broadway, Max Bialystock est contraint de soutirer de l’argent à de riches octogénaires libidineuses en faisant le gigolo. Un jour débarque le timide et névrosé Leo Bloom, chargé de vérifier ses comptes. Constatant des irrégularités, il remarque qu’il y aurait beaucoup d’argent à se faire en montant un spectacle qui serait un flop immédiat. Les deux comparses tombent alors sur le projet parfait : « Le Printemps d’Hitler » une comédie musicale d’un certain Franz Liebkind. Max et Leo tiennent là un four assuré, pensent-ils. Mais le public n’a pas encore tranché
La fiche du film
le film
- Ce qu’en dit la promotion.
Premier long-métrage de Mel Brooks en tant que réalisateur (1971), « Les Producteurs » est une plongée saisissante dans l’univers décalé du grand maître de la comédie loufoque à l’américaine. Campée par le duo Zero Mostel et Gene Wilder, cette histoire de combine qui tourne mal multiplie les scènes d’anthologie et repousse un peu plus loin les frontières du bon goût.
- Ce que j’en pense
Il est possible qu’en 1971, ce genre de comédie loufoque, débridée, excessive pouvait fonctionner dans un environnement fantaisiste en quête de nouveauté. Ce qui ne semble plus être le cas. Les atermoiements d’un petit comptable minable dépassé par les événements ne font guère recette.
Si les arguments du producteur déshérité sont étonnamment fleuris ( Zero Mostel, à fond la caisse ) et percutants (« Chenille, vous ne voulez pas devenir papillon ? »), l’exagération des situations téléphonées et l’interprétation appuyée donnent vite le tournis.
Alors que l’idée de départ était intéressante (pour que des investisseurs ne réclament pas leur bénéfice, on va massacrer l’œuvre supposée en rapporter) le scénario assez prévisible délaisse les à-côtés.
Des thèmes plus ou moins secondaires (l’homosexualité, le féminisme, le nazisme…) abordés de telle manière que je ne sais toujours pas si l’hystérie ambiante qui les accompagne leur donne raison.
Dans un monde où tout est gris, constate le petit fonctionnaire « je passe mon temps à compter l’argent des autres ».
le film
Je trouve encore étonnant de ressortir ce genre de bouffonnade hystérique qui pouvait au début des années soixante-dix combler le vide du genre fantaisiste. Sur une idée de départ intéressante (pour que des investisseurs ne réclament pas leur bénéfice, on va massacrer l’œuvre supposée en rapporter) le scénario assez prévisible délaisse les à-côtés. Loufoque, débridée, excessive, la comédie du comptable qui devient escroc presque malgré lui ne fait pas recette.
Un commentaire
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