Accueil » Les critiques » Critiques DVD » « Les enfants de Timpelbach » de Nicholas Bary . Critique DVD

« Les enfants de Timpelbach » de Nicholas Bary . Critique DVD

Synopsis: Dans le village de Timpelbach, les enfants ne font que des bêtises et résistent à toute forme d'autorité. A bout de nerfs, les parents décident de quitter le village... pour ce qu'ils pensent être une journée. Un village sans parents ! Ce n'est pas une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Deux bandes d'enfants s'affrontent alors pour le contrôle des lieux..

La fiche du DVD

Le film : "Les Enfants de Timpelbach"
De : Nicolas Bary
Avec : Raphael Katz, Adele Exarchopoulos
Sortie le : 19 aout 2009
Distribution : Pathé
Durée : 93 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film

A 10-12 ans, je vois un film de cet acabit, je me dis que plus tard je ferai du cinéma. C’est tout bonnement merveilleux pour les gamins de pouvoir s’offrir une toile de cette qualité, qui ne tient compte d’aucun paramètre en la matière. J’imagine Tim Burton s’emparer du bouquin de  Henry Winterfeld. Il en  fait de la féerie, du merveilleux, dans des paysages en faux carton et vrai bonheur.

Accordons à  Nicolas Bary l’innocence des premières armes et le droit de se risquer à marcher sur les plates bandes de ses prédécesseurs. Ce qu’il fait sans complexe, dans ce  film que l’on peut découvrir à partir de six ans . Mais c’est aussi un plaisir pour les adultes. Avec un long générique d’ouverture, en animation, génial !

C’est une histoire de gamins qui se passe depuis la nuit des temps . Sauf qu’ici nous sommes à Timpelbach un petit village charmant niché sur un pic rocheux, où les enfants multiplient farces et attrapes. A l’égard de leurs copains, mais aussi des parents qui à bout de nerfs, décident d’abandonner momentanément les lieux  histoire de foutre les jetons à  leurs rejetons.

Mais voilà, les papas et mamans  ne pourront pas revenir de sitôt sur leur pas et un village sans adulte, imaginez un peu.

L’esprit Winterfeld est totalement dans cette mise en scène drôle et légère avec des comédiens qui la ramènent tout aussi  joyeusement : celui qui joue une sorte de Harry Potter  en réduction est tout bonnement poilant. Je n’ai pas réussi à mettre la main sur  son nom

Une sorte d'Harry Poter

 .Les plus « jeunes » dans le métier comme Raphaël Katz («  Le Temps des porte-plumes « ) ou Adèle Exarchopoulos n’ont aucun complexe face à  Depardieu, ou Carole Bouquet en Mme Drohne, caricaturale au possible .
C’est le parti pris de Nicolas Bary : pousser le trait, le souligner pour dévoiler marionnettes et pantins.

Les  suppléments, je vous les conseille tous. La magie du conte s’y  poursuit avec un réel bonheur  ( ex : la construction des décors ) avec un making of ,  la «  déroulation » du film comme le dit un jeune comédien, alors que sa voisine avoue qu’elle ne fera jamais de cinéma plus tard, « parce que je ne veux pas me promener dans la rue toujours avec des lunettes de soleil » .
Et de se moquer de la précision maniaque du réalisateur que l’on retrouve avec  son équipe dans les coulisses où l’on se promène avec grand plaisir.Les enfants de TimpelbachPrenez ainsi le casting des adultes avec Carole Bouquet d’une grande disponibilité, généreuse, et  Gérard Depardieu en général vieux et bougon heureux comme tout au milieu de ces gamins qui le titillent.
Ce conte fantastique des années 50, modernisé, avec des trouvailles techniques, et des effets spéciaux rigolos comme tout s’achève par deux courts métrages dont l’un n’est que le balbutiement de ce film qu’il ne faut bouder sous aucun plaisir.
A 10-12 ans, je vois un film de cet acabit, je me dis que plus tard je ferai du cinéma. C’est tout bonnement merveilleux pour les gamins de pouvoir s’offrir une toile de cette qualité, qui ne tient compte d’aucun paramètre en la matière. J’imagine Tim Burton s’emparer du bouquin de  Henry Winterfeld. Il en  fait de la féerie, du merveilleux, dans des paysages en faux carton et vrai bonheur. Accordons à  Nicolas Bary l’innocence des premières armes et le droit de se risquer à marcher sur les plates bandes de ses prédécesseurs. Ce qu’il fait sans complexe, dans ce  film…

Review Overview

Le film

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Trois amies » d’Emmanuel Mouret. Critique cinéma

Beaucoup moins inspiré par ses marivaudages, Emmanuel Mouret en rajoute

Laisser un commentaire