- 31 janvier 2024 en salle
- 1h 37min
- Animation, Historique, Famille
- Avec André Dussollier, Stephen Fry, Marion Cotillard
La Renaissance ! Une époque où artistes, savants, rois et reines inventent un monde nouveau. Parmi eux, un curieux personnage passe ses journées à dessiner d’étranges machines et à explorer les idées les plus folles. Observer la lune, voler comme un oiseau, découvrir les secrets de la médecine…
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
Léonard de Vinci rêve de changer le monde. L’un des plus grand génies de l’Univers revit ici depuis ses origines italiennes jusqu’à son exil amboisien sur lequel Jim Capobianco et Pierre-Luc Granjon font une longue halte.
On le voit étudier les grands mystères, sermonné par le pape, pratiquer la dissection des cadavres en cachette, avant de se pencher sérieusement sur ce que l’on appellera des armes de guerre.
Tout ce que le scientifique réussira à mettre en évidence, même si parfois dit-il « certaines questions doivent rester sans réponse ».
L’appel de François 1er demeure un événement majeur de cette animation qui se veut très pédagogique dans un mélange redondant de formes et de frénésie, qui rend le discours épuisant.
Du volume à l’à-plat le plus banal, il y a tant à faire, à dire, que la mise en scène précipite les actions, les rencontres, les découvertes sur un scénario presque scolaire.
Sur le fond de l’Histoire, la maman de François 1er et sa sœur Marguerite de Valois prennent bien souvent à défaut le roi de France et ses idées guerrières. Ainsi la future reine de Navarre rêve d’une cité idéale en détournant des fonds destinés à l’armée française.
Fronde féministe, allant pacifiste, la séquence est savoureuse qui renvoie « au pouvoir des idées, de la réflexion, et de la science » prôné par Léonard de Vinci. Des femmes rebelles .
Le film
Tout l’univers de Léonard de Vinci, mais principalement les visées matérielles au détriment de son art pictural, repassé en animation dynamique, pour ne pas dire frénétique, sur un banc de couleurs pas très jolies ( jaune verdâtre … ) . Bizarre comme approche ludique à visée éminemment pédagogique qui s’arrache entre différentes formes ( du volume à l’à-plat …) sans obtenir la magie possible à un tel univers. Une fois encore, les femmes sauvent la mise qui prennent à défaut le roi de France . Ca nous éloigne un temps des créations belliqueuses de notre grand Léonard.