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« Le Tableau volé » de Pascal Bonitzer. Critique cinéma-dvd

  •  1 mai 2024 en salle
  • Dvd : 03 Septembre 2024
  • 1h 31min | Comédie dramatique
  • De Pascal Bonitzer
  • Avec Alex LutzLéa DruckerNora Hamzawi

L’histoire : André Masson, commissaire-priseur chez Scottie’s, reçoit un un courrier selon lequel une toile d’Egon Schiele aurait été découverte à Mulhouse chez un jeune ouvrier. Il doit se rendre à l’évidence : le tableau est un chef-d’œuvre disparu depuis 1939, spolié par les nazis. André voit dans cet événement le sommet de sa carrière, mais c’est aussi le début d’un combat qui pourrait la mettre en péril.

Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article

Le film :

Le bonus :

 

D’après une histoire vraie

L’affaire n’est pas courante, mais ressurgit tous les quatre matins d’une actualité aventurière. Un tableau disparu depuis des décennies ressurgit par le plus grand des hasards dans la salle à manger de paisibles retraités ou le grenier de propriétaires tout aussi tranquilles.

A l’annonce de l’événement, les professionnels demeurent sur leur quant-à-soi, surtout quand on s’appelle André Masson, et que du haut de sa chaire, ce maître priseur toise et recadre à qui mieux mieux. Alex Lutz, comme un poisson dans l’eau !

Aurore, sa stagiaire en fait les frais, mais réussit à le contrer à plusieurs reprises, avant de claquer la porte de son étude. Elle ne suit donc pas les pérégrinations du monsieur, qui accompagné de son ex et collègue Bertina, se rend à Mulhouse pour expertiser la chose.

Des beaux bureaux parisiens à la modeste demeure du client , la fracture est brutale et Pascal Bonitzer n’en fait pas mystère. Il sonde la société dans sa diversité, s’éparpille d’une activité à l’autre en conférant à chaque personnage le droit à son originalité.

Un carrousel de vérités où le papa de la stagiaire apparait comme une évidence , quand sa fille revient sur le devant de la scène de manière impromptue. Rien n’est donc joué d’avance nous dit encore Bonitzer dans cette pièce «  où tout le monde fait semblant ».

Louise Chevillotte poursuit tranquillement sa percée dans le cinéma français. Elle est ici une stagiaire déterminée face à un patron provocant.
Le maître priseur et son ex, mais toujours sa collègue doivent quand même un peu écouter l’avocate qui leur a passé le dossier (Nora Hamzawi)

Et quand les masques tombent, l’affaire n’est pas plus entendue. Les enchères sont compromises pour une magouille possible avec l’avocat français ( Adrien de Van ) des propriétaires américains du tableau. Elle relance la spéculation dans un milieu que le cinéaste égratigne sans méchanceté. Ce petit mordant sans véritable enjeu que l’on peut regretter au cœur d’une virevoltante symphonie humaine.

Tous les personnages sont vrais, tellement bien profilés dans un esprit « familial » où chaque parent serait content de se retrouver. Avec des dialogues ad-hoc, parfois cinglants (ça tire à boulets rouges) des réparties du même tonneau. De celui où fermente le Pur Malt que Masson consomme sans modération. A l’image de ce film.

BONUS :

– Un entretien avec Pascal Bonitzer par Philippe Rouyer (20 minutes)

 1 mai 2024 en salle Dvd : 03 Septembre 2024 1h 31min | Comédie dramatique De Pascal Bonitzer Avec Alex Lutz, Léa Drucker, Nora Hamzawi L'histoire : André Masson, commissaire-priseur chez Scottie’s, reçoit un un courrier selon lequel une toile d’Egon Schiele aurait été découverte à Mulhouse chez un jeune ouvrier. Il doit se rendre à l’évidence : le tableau est un chef-d'œuvre disparu depuis 1939, spolié par les nazis. André voit dans cet événement le sommet de sa carrière, mais c’est aussi le début d’un combat qui pourrait la mettre en péril. Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article Le film…
Le film
Le bonus

 Ça parle un peu du métier de commissaire-priseur à travers la spoliation d’un chef d’œuvre redécouvert des décennies plus tard dans le salon d’un modeste ouvrier de Mulhouse. Il est donc question d’enchères que Bonitzer fait monter très vite dans son scénario éclaté de l’étude parisienne aux amours conjuguées des uns et des autres. Via des personnages souvent inattendus comme cette stagiaire qui en remontre à son patron priseur, que son ex soutient comme elle peut. Elle est aussi sa collègue. Tous les personnages sont vrais, tellement profilés dans un esprit familial où chaque parent serait content de se retrouver. Avec des dialogues ad-hoc, parfois cinglants (ça tire à boulets rouges) des réparties du même tonneau. De celui dont on fait le bon vin. Et les bons films !

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Un commentaire

  1. Pas maître mais commissaire-priseur 🤔!

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