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« Le tableau noir » de Mohsen Makhmalbaf . Critique dvd

Synopsis: A la suite d'un bombardement au Kurdistan iranien, des instituteurs errent de village en village à la recherche d'élèves. L'un d'entre eux trouve sur son chemin un groupe d'adolescents qui tentent de passer en Irak. Malgré les efforts de l'instituteur, aucun n'ai désireux d'apprendre. Un second croise un groupe de vieillards qui essaient de rejoindre leur terre natale. Un troisième rencontre une jeune veuve, épris d'elle, il décide de la suivre.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Le tableau noir"
De : Samira Makhmalbaf
Avec : Bahman Ghobadi, Behnaz Jafari, Said Mohamadi
Sortie le : 08 septem 2015
Distribution : BAC Films
Durée : 85 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

On dit de certains films qu’ils ont (mal) vieilli. Celui-ci est plutôt dépassé. Je me souviens de l’enthousiasme qu’il portait alors à l’époque sur l’avenir d’un pays déjà martyrisé. ( Prix du Jury Cannes 2000 ). Le symbole demeure très fort : pour survivre et rencontrer des élèves potentiels  des instituteurs n’hésitent pas à franchir des montagnes, à pied, leur tableau noir sur le dos.

L’illustration d’une époque révolue, tels des colporteurs bravant les dangers de la guerre, pour se rendre utile auprès de la génération montante. Elle pourrait demain présider au destinée de ce pays, mais sans la connaissance et le savoir, les perspectives se réduisent, pensent les enseignants en peine de reconnaissance.

On les fuit, tels des étrangers, au milieu de la population qui avance tête baissée dans le brouillard et l’inconnu. Peut-être des gaz toxiques s’inquiète une maman protégeant son enfant. L’un des instits en tombe amoureux et la quête sentimentale prend des allures forcenées. Comme tous ses condisciples, elle ne veut pas apprendre à lire et à écrire.

tableau noir

Un de ses collègues rencontre des enfants qui travaillent pour des contrebandiers. L’histoire se répète, ils ne l’écoutent pas, sauf Reeboir qui tout en marchant annone les premières lettres de son prénom en les découvrant sur un tableau noir qui sert à tout, qui sert à rien. A  faire sécher le linge, à se protéger des attaques, à transporter les malades.

C’est un film où les symboles m’apparaissent aujourd’hui pesant, parfois même absurdes, comme cette vie remarque Saïd qui n’arrive pas à faire dire «  Je t’aime » à sa promise. Alors on se mêle au troupeau de moutons pour échapper aux gardes des frontières. Mais la belle renie sa parole et l’homme ne franchira pas l’autre côté de la montagne, qui n’est pas son pays.

La beauté subjuguant des décors s’estompe peu à peu dans les arcanes de cette légende guerrière où l’humanité quête encore un peu de raison de vivre.  C’est l’Histoire qui se répète et c’est aussi peut-être pourquoi Mohsen Makhmalbaf tourne en rond.

On dit de certains films qu’ils ont (mal) vieilli. Celui-ci est plutôt dépassé. Je me souviens de l’enthousiasme qu’il portait alors à l’époque sur l’avenir d’un pays déjà martyrisé. ( Prix du Jury Cannes 2000 ). Le symbole demeure très fort : pour survivre et rencontrer des élèves potentiels  des instituteurs n’hésitent pas à franchir des montagnes, à pied, leur tableau noir sur le dos. L’illustration d’une époque révolue, tels des colporteurs bravant les dangers de la guerre, pour se rendre utile auprès de la génération montante. Elle pourrait demain présider au destinée de ce pays, mais sans la connaissance et le savoir,…
Le film

On dit des films qu’ils ont (mal ) vieilli. Celui-ci est plutôt dépassé. Je me souviens de sa sortie et de l’enthousiasme qu’il portait alors à l’époque sur l’avenir d’un pays déjà martyrisé. Le symbole demeure très fort : pour survivre et rencontrer des élèves potentiels  des instituteurs n’hésitent pas à franchir des montagnes, à pied, leur tableau noir sur le dos. Mais à force d’accumuler les métaphores plus ou moins évidentes, la symbolique du film devient au fil du récit assez pesante. Comme si la réalité du pays ne parvenait pas à franchir les limites imposées par une telle mise en scène. La beauté subjuguant des décors s’estompe alors peu à peu dans les arcanes de cette légende guerrière où l’humanité quête encore un peu de raison de vivre.  C’est l’Histoire qui se répète et c’est aussi peut-être pourquoi son film tourne en rond.

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