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« Le Sommet des Dieux » de Patrick Imbert. Critique cinéma

Synopsis: A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité.

La fiche du film

Le film : "Le Sommet des Dieux"
De : Patrick Imbert
Avec : Lazare Herson-Macarel, Eric Herson-Macarel
Sortie le : 22/09/2021
Durée : 95 Minutes
Genre : Aventure, Animation, Drame
Type : Long-métrage
Le film

Meilleur film d’animation César 2022.

D’après le manga de Jirô Taniguchi et des faits réels

Atteindre l’inaccessible… La montagne suscite souvent l’admiration et l’étonnement devant ces grimpeurs de l’impossible, dont les exploits s’étalent dans les romans , documentaires et fictions de cinéma, avec ses effets d’éboulis et de crevasses monstrueuses, conformes aux attentes d’un scénario ad-hoc .

Après tant d’autres, Patrick Imbert réalise à son tour un exploit technique et artistique, nous faisant vibrer aux assauts de ces montagnards intrépides à travers un film d’animation exceptionnel , parfois plus réaliste qu’un long-métrage classique.

En prime une histoire tirée de faits réels ( la conquête supposée de  l’Everest dès juin 1924 ) sur laquelle se greffe un récit d’investigation palpitant . Un journaliste japonais part à la recherche d’un célèbre alpiniste dont on est sans nouvelle depuis des années. L’homme posséderait le fameux appareil photo de George Mallory et Andrew Irvine, qui devait immortaliser leur succès au sommet de l’Everest.

Tout en suivant les traces d’Habu, Fukamachi découvre avec émerveillement  le monde assez fermé des montagnards, et l’ivresse des cimes que le réalisateur nous procure de la même manière en combinant la finesse de son coup de crayon à la dynamique de chaque plan.

Rien ne ressemble plus à un flanc de montagne perdu dans une tempête de neige, que son versant voisin. Patrick Imbert renoue pourtant à chaque fois son panorama où s’enfoncent les crampons d’acier dans la roche incertaine.

Le rédac’chef n’est pas très chaud de laisser son reporter partir sur une affaire jamais résolue depuis des dizaines d’années

 

Avec l’excellent scénario de Magali Pouzol et Jean-Charles Ostorero, il  y ajoute un suspense latent sur l’identité du mystérieux alpiniste et cette quête de l’absolu qui surpasse l’entendement.

La forme et le fond en totale adhésion dans ce nouvel élan cinématographique qui consacre encore un peu plus l’école française du cinéma d’animation.

  • Mais aussi :   » Premier de cordée » de Louis Daquin – « North Face (Duel au sommet) » de  Philipp Stölzl – « L’Epopée de l’Everest » de JBL Noel ( sur l’aventure de George Mallory et Andrew Irvine )  .
Meilleur film d'animation César 2022. D’après le manga de Jirô Taniguchi et des faits réels Atteindre l’inaccessible… La montagne suscite souvent l’admiration et l’étonnement devant ces grimpeurs de l’impossible, dont les exploits s’étalent dans les romans , documentaires et fictions de cinéma, avec ses effets d’éboulis et de crevasses monstrueuses, conformes aux attentes d’un scénario ad-hoc . Après tant d’autres, Patrick Imbert réalise à son tour un exploit technique et artistique, nous faisant vibrer aux assauts de ces montagnards intrépides à travers un film d’animation exceptionnel , parfois plus réaliste qu’un long-métrage classique. https://www.youtube.com/watch?v=sM_KmxpEaJU&ab_channel=WildBunchDistribution En prime une histoire tirée de faits…
Le film

N’ayant eu aucune lecture sur l’œuvre originale dont s’inspire Patrick Imbert ( le manga éponyme de Jiro Taniguch ) je me plonge dans ce film d’animation totalement vierge de cet univers montagneux qu’il met en scène de façon prodigieuse. Dans une habile combinaison du passé et du présent, le réalisateur bien aidé par ses scénaristes , Magali Pouzol et Jean-Charles Ostorero, reprend l’histoire de la première conquête de l’Everest à ce jour resté sans certitude. George Mallory et Andrew Irvine qui l’auraient effectuée en Juin 1924 ne sont jamais revenus et seul leur appareil photo pourrait témoigner en leur faveur. C’est au tour de cette pièce à conviction que le récit prend forme sur un fond exceptionnel de réalisme et d’intensité . L’histoire est forte, elle est poignante et le dessin exprime la vigueur hallucinante de l’aventure et de sa réalisation graphique. Elle consacre encore un peu plus aujourd’hui l’école française du cinéma d’animation.

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