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« Le ruisseau, le pré vert et le doux visage » de Yousry Nasrallah. Critique cinéma

Synopsis: Yehia est chef cuisinier. Avec son fils Refaat, passionné de recettes et de saveurs, et son cadet Galal, coureur de jupons, ils préparent des banquets pour des cérémonies de fête.  Lors d’un mariage paysan orchestré par Yehia et ses fils, au cours duquel se dévoileront des amours secrètes, un homme d'affaires de la région et sa riche épouse proposent de racheter leur commerce. ‎Devant le refus de Yehia, la proposition tourne à la menace...

La fiche du film

Le film : "Le Ruisseau, le pré vert et le doux visage"
De : Yousry Nasrallah
Avec : Laila Eloui, Mena Shalaby
Sortie le : 21/12/2016
Distribution : Pyramide Distribution
Durée : 115 Minutes
Genre : Drame, Comédie
Type : Long-métrage
Le film

Le réalisateur a voulu évoquer dit-il la dureté de notre époque et parler de ce qu’il aime dans la vie : « En l’occurrence, des choses de base, celles-là mêmes qui ont poussé les Egyptiens à sortir dans la rue en janvier 2011 : le pain, la dignité et la liberté. (… )  Il y a des moments où les gens doivent se raconter des histoires pour se souvenir de la vie, et résister à la mort. »

  • Ce que j’en pense :

Il s’agit peut-être d’une question de culture, mais je n’ai pas du tout adhéré à cette démarche que l’on peut retrouver sous une forme totalement différente et à mon avis plus profonde dans des films comme « A peine j’ouvre les yeux » de Leyla Bouzid. Il s’agit de parler de liberté, d’émancipation, d’ouverture sur le monde, des thèmes évoqués ici à travers un film épicurien au goût plus que douteux.

Des couleurs vivaces, voire salaces, des femmes qui s’imaginent libres, émancipées, des amours infidèles, des menaces, le tout, bien disparate, se mélange dans un salmigondis de ritournelles cinématographiques qui n’en finissent pas.

A l’origine pourtant, un argument assez connu, mais prenant. Une union secrète que la famille de l’intéressée n’accepte pas. Elle « emprisonne » alors la jeune femme et prépare une vengeance derrière des sourires carnassiers.  Ça devient n’importe quoi, c’est une mauvaise comédie, un film noir altéré. Je n’ai pas les codes, les repères, peut-être. Il me reste simplement l’impression que c’est encore le foutoir dans ce pays.

Le réalisateur a voulu évoquer dit-il la dureté de notre époque et parler de ce qu'il aime dans la vie : "En l’occurrence, des choses de base, celles-là mêmes qui ont poussé les Egyptiens à sortir dans la rue en janvier 2011 : le pain, la dignité et la liberté. (… )  Il y a des moments où les gens doivent se raconter des histoires pour se souvenir de la vie, et résister à la mort." Ce que j’en pense : Il s’agit peut-être d’une question de culture, mais je n’ai pas du tout adhéré à cette démarche que l’on peut retrouver…
Le film

Il me manque peut-être les codes, les repères, la culture pour adhérer à ce film qui part dans tous les sens pour dire l’aliénation des femmes et des hommes aussi, prisonniers d’un système social séculaire. Le mariage secret d’une femme va contraindre sa famille à réagir violemment alors qu’un mariage rituel se prépare au cours duquel un nouvel ordre économique tente d’imposer sa puissance. Deux arguments intéressants dans un scénario qui les noie tous les deux.

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