Synopsis: La première semaine de Benoit dans son nouveau collège ne se passe pas comme il l’aurait espéré. Il est malmené par la bande de Charles, des garçons populaires, et les seuls élèves à l’accueillir avec bienveillance sont des « ringards ». Heureusement, il y a Johanna, jolie suédoise avec qui Benoit se lie d’amitié et tombe sous le charme. Hélas, celle-ci s'éloigne peu à peu pour intégrer la bande de Charles. Sur les conseils de son oncle, Benoit organise une soirée et invite toute sa classe. L’occasion de devenir populaire et de retrouver Johanna.
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Le making of
« Le nouveau » n’est pas très nouveau. Il débarque de sa province dans une classe de la capitale et tout autour ce n’est qu’indifférence, moqueries, vacheries. On ne joue pas cette fois dans « La cour de Babel » . Benoit ne sait pas s’imposer face à un trio de joyeux lurons qui bouscule tout sur son passage.
Constantin, une sorte d’intello un brin déluré, mais insupportable se rapproche bien de lui avec le copain pot de colle incontournable dans ce type de situations. Benoit attire les ringards et une jeune handicapée qui se raccroche elle-aussi comme elle peut à l’amitié naissante. Benoit fait avec elle, c’est un chic type, mais c’est l’accent suédois de Johanna qui l’attire avant tout.
Enfin une véritable amie qu’il éloigne autant que possible « de ces connards » qu’elle va pourtant rejoindre, un jour… Cœur gros.
Pas facile de trouver sa place
Au problème de l’intégration, il va maintenant falloir gérer les sentiments. Ce que le réalisateur Rudi Rosenberg réussit à mixer de manière sympathique autour d’un élément déterminant : l’oncle de Benoit, un glandeur de première que Max Boublil s’amuse à alimenter sans problème. Il est leur conseiller en chef et va réussir à leur faire gagner une indépendance vis-à-vis des mauvais coucheurs.
Le réalisateur positive à fond ce discours sur cette préadolescence en quête de reconnaissance. Les jeunes acteurs sont tout à fait en accord avec son regard bienveillant. Réphaël Ghrenassia, dans le rôle-titre, Guillaume Cloud Roussel l’intello énervant, Joshua Raccah le pot-de-colle, Eytan Chiche le beau gosse qui se la pète… Sans être gnangnan, Rosenberg forge l’amitié à hauteur d’une jeunesse qui ne fait rien d’autre que copier un monde adulte ici totalement absent. A part tonton Boublil, si on peut appeler ça un adulte !
- Making of (12 mn). Très, très sympa, on va dans les loges des gamins, ils se racontent, on les voit lors du casting
Tout émoustillés à l’idée de rencontrer et de jouer avec Max Boublil, ils sont spontanés, vraiment un bonheur de les suivre dans leur aventure.
Le film
Le making of
C’est un film sur l’âge ingrat avec sa kyrielle de présupposés qu’un gamin va aligner en débarquant dans sa nouvelle école. Tout autour de lui ce n’est qu’indifférence, moqueries, vacheries, un problème d’intégration assez classique auquel le réalisateur mêle aussi les affaires du cœur. L’intéressant c’est que le nouveau constate qu’il y a plus malheureux que lui, plus balourd, plus rejeté.
C’est par l’intermédiaire du seul adulte admis dans ce film que Benoit et ses copains de la marge réussiront à former une véritable équipe prête à répondre à l’adversité.
Le petit plus de ce énième film sur la préadolescence qui bénéficie d’une belle palette de jeunes acteurs.
Avis bonus
Une making of pétillant
Un commentaire
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