Synopsis: Au beau milieu du désert, Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. Lorsqu'il revient dix ans plus tard, l'aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s'installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première : récupérer son argent.
La fiche du film
Le film
DVD 24 juin
« Tu ne t’enrichiras qu’en creusant ta propre tombe » . —
Une idée bien plaisante, le voleur qui planque son butin et revient des années plus tard pour le déterrer. Mais cette fois les gens du village ont construit sur le monticule de terre … un mausolée .
Comment sans profaner les lieux retrouver son argent ? Le réalisateur Alaa Eddine Aljem répond par des portraits assez marqués dont celui de l’adjoint au médecin du dispensaire où les femmes viennent par plaisir, histoire de passer le temps . Il y a aussi le coiffeur, un Roberto Benigni du Maghreb qui coupe les cheveux en quatre et arrache les dents pour les remplacer par de l’or.
Un film sur les croyances, la pluie qui ne vient pas. Alors la sécheresse fait fuir les villageois. Seul Ibrahim résiste et désespère son fils qui voudrait bien rejoindre la civilisation. Le retour au pays sera-t-il possible ? L’allusion est évidente, mais la réponse beaucoup moins…
Au milieu de ce capharnaüm humain , notre héros tente à plusieurs reprises l’escalade de la colline au sommet de laquelle se trouve son précieux trésor. Ca provoque des saynètes marrantes répétitives et à la longue prévisibles. Ca ne fonctionne que par intermittence.
Le film
« Vous êtes malade, fou ou scientifique ? » demande-t-on au héros qui a sa sortie de prison revient dans le désert où il a caché son butin sous la forme d’une tombe. Si bien que les villageois ne sachant pas qui s’y trouvait l’on appelé le Saint-Inconnu. Dix ans après, c’est devenu un mausolée devant lequel Amine est le seul à se désoler. Comment sans profaner les lieux , retrouver son argent ? Le réalisateur répond par des portraits assez marqués des villageois, le coiffeur, le nouveau docteur du dispensaire, et surtout son bras droit … et dans le cadre principal un héros qui n’en finit pas d’aller et venir, parfois en compagnie d’un acolyte pas très catholique. Ca provoque des saynètes marrantes répétitives et à la longue prévisibles. Ca ne fonctionne que par intermittence