Synopsis: 1616.Marie de Médicis est régente du royaume de France et nomme Concino Concini Premier ministre. Mais ce dernier conspire pour éliminer le souverain tout juste adolescent. Pour arriver à ses fins, il favorise l'insécurité générale dans le royaume. Refusant ce climat hostile, le Chevalier François de Crémazingues se rend au conseil de la province où les nobles se sont rassemblés pour envisager des actions...
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Le bonus
Son nom s’est peu à peu effacé de nos tablettes. André Hunebelle n’en reste pas moins un réalisateur français marquant. Pour « Fantômas » et le premier « OSS 117 » et la révélation de Louis de Funès (il lui a donné son premier rôle dans « Taxi, Roulotte et Corrida »), Bourvil, Jean Marais et même le scénariste et dialoguiste Michel Audiard.
Pour cette adaptation du roman éponyme de Michel Zévaco (*) , Hunebelle retrouve l’équipe à succès qui a fait « Le Bossu » dont Jean Marais et Bourvil dans des rôles similaires. En prime, Guy Delorme, éternel méchant des films de cape et d’épée.
Jean Marais exécute la plupart des cascades. Face à lui, Bourvil est aussi touchant que drôle. Il pousse la chansonnette, toujours avec tendresse, et signe plusieurs scènes mémorables dont celle où bateleur au milieu d’une place publique il conduit un cheval de manière admirable.
Si dans le rôle-titre Jean Marais prend l’ascendant sur ce film épique et cavalier, Bourvil demeure la pièce maîtresse qui se prend les pieds dans le plat. Chancelant d’ivresse dans une taverne, courageux malgré lui dans un combat, gauche et amoureux transi, c’est un personnage en marge de cette reconstitution historiquement fidèle et majestueusement décorée. Rocambolesque, le film ne manque pas de panache.
(*) Remake du film de cape et d’épée réalisé en 1945 par Robert Vernay …
LE SUPPLEMENT
- Interview de Jean Marais (6 minutes) . Cette rencontre qui date du 26 décembre 1960 se déroule dans une émission « Les carnets du temps présent ». On y voit le comédien en smoking et verre de champagne à la main évoquer son métier. Flatté que l’interviewer le compare à un Errol Flynn du cinéma français. Et quand il énumère tous les films qu’il s’apprête à tourner (une bonne demi-douzaine dont « Le capitaine Fracasse » et le personnage de Mandrin) ça ne manque pas de classe…
Et si vous voulez savoir le rapport entre « Le Bossu » et « César et Cléopâtre » qu’il jouait à l’époque au théâtre, il suffit de tendre l’oreille.
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