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« L’Armée des douze singes » de Terry Gilliam. Critique cinéma-dvd

  • Durée ‏ : ‎ 2 heures et 9 minutes
  • 28 février 1996 en salle
  • Reprise 8 novembre 2023
  • Dvd : 02 Janvier 2024
  • Acteurs ‏ : ‎ Bruce Willis, Madeleine Stowe, Christopher Plummer, Brad Pitt, David Morse
  • Sous-titres : ‏ : ‎ Français
  • Studio  ‏ : ‎ L’Atelier d’Images

Synopsis : 2035.La majorité de la population mondiale a été décimée par un mystérieux virus. Les survivants espèrent qu’un voyage dans le temps leur permettra de découvrir les causes de la catastrophe puis de l’empêcher. James Cole, un prisonnier condamné à perpétuité, est désigné pour cette mission. Envoyé en 1996, il doit recueillir des informations sur l' » Armée des 12 singes » suspectée d’être l’organisation à l’origine de la pandémie…

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Il est évident que l’écho de ce film s’intensifie un peu plus aujourd’hui, trente ans après sa sortie, évoquant un virus ravageur sur toute la planète. Les survivants se terrent, les scientifiques s’interrogent. Il faut alors revenir en arrière selon les scientifiques pour prévenir toute récidive à l’avenir.

Une sorte de cobaye, prisonnier de son état ( qui ne semble pas très clair ) est désigné pour prendre le grand air et comprendre la situation. James Cole s’envole donc au temps présent pour résoudre une image qui le poursuit depuis des années.

La solution à tous les problèmes ? La manière dont il les aborde ne convainc pas le monde de la psychiatrie qui l’enferme. Il ne comprend pas, il s’imagine sain de corps et d’esprit. Mais qui l’est dans ce monde sens dessus dessous, où il repère un groupuscule potentiellement dangereux ?

A la vue de son leader Jeffrey Goines c’est fort probable tant le jeune homme parait dérangé de la tête, ingérable au possible. Brad Pitt tient là un rôle incroyable dans la démesure que Bruce Willis lui conteste formidablement bien.

La visite de l’asile par Jeffrey est le summum de leurs rencontres ( photo ) qui vont se multiplier au fur et à mesure de la déconstruction mentale de James Cole . Suivi de très près par une psychiatre le Dr Railly ( Madeleine Stowe ) qui croit de plus en plus en ses prophéties.

Le monde est vraiment fou comme le rapporte dans sa mise en scène paranoïaque, Terry Gilliam aussi contaminé que ses personnages imbus d’eux-mêmes et de leur supériorité. Le Dr Goines, le père de Jeffrey, sommité mondiale de la recherche en fournit l’illustration parfaite. Christopher Plummer a la charge de le rendre indispensable à la sauvegarde de l’humanité.

Il s’y emploie fort bien dans le fatras d’une technologie qui encombre la scénographie de ce monde automatisé. Celui des robots n’est plus très loin, et Terry Gilliam voit déjà très loin .

  • Les bonus :  Deux bandes annonces , l’originale, et celle de 2023
Durée ‏ : ‎ 2 heures et 9 minutes 28 février 1996 en salle Reprise 8 novembre 2023 Dvd : 02 Janvier 2024 Acteurs ‏ : ‎ Bruce Willis, Madeleine Stowe, Christopher Plummer, Brad Pitt, David Morse Sous-titres : ‏ : ‎ Français Studio  ‏ : ‎ L'Atelier d'Images Synopsis : 2035.La majorité de la population mondiale a été décimée par un mystérieux virus. Les survivants espèrent qu'un voyage dans le temps leur permettra de découvrir les causes de la catastrophe puis de l'empêcher. James Cole, un prisonnier condamné à perpétuité, est désigné pour cette mission. Envoyé en 1996, il doit recueillir des informations sur…
Le Film

On ne comprend pas forcément tout, l’essentiel demeurant au ras du bitume, là où le héros se faufile pour éviter une catastrophe encore plus grande que celle qui a confinée sous terre des milliards d’humains. Il est évident alors que l’écho de ce film s’intensifie encore plus aujourd’hui, trente ans après sa sortie, évoquant un virus ravageur sur toute la planète. James Cole s’emploie à remplir la mission confiée par des scientifiques quand tout autour le monde s’agite, en pleine folie. James Cole en est une image exemplaire ( Bruce Willis, parfait ), mais encore plus son alter égo déglingué, Jeffrey en proie à des hallucinations criminelles. Brad Pitt dans le personnage fait peur à voir. C’est donc que le monde est vraiment fou comme le rapporte dans sa mise en scène paranoïaque, Terry Gilliam, confronté au fatras d’une technologie qui encombre sa scénographie dans un monde automatisé. Celui des robots n’est plus très loin, et Terry Gilliam voit déjà très loin

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