Synopsis: Jacques, grand reporter pour un quotidien français reçoit un mystérieux coup de téléphone du Vatican. Dans une petite ville du sud-est de la France une jeune fille de 18 ans a affirmé avoir eu une apparition de la Vierge Marie. La rumeur s’est vite répandue et le phénomène a pris une telle ampleur que des milliers de pèlerins viennent désormais se recueillir sur le lieu des apparitions présumées. Jacques qui n’a rien à voir avec ce monde-là accepte de faire partie d’une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur ces événements.
La fiche du DVD / Blu-Ray
Le film
Les bonus
Deux ou trois films pour le prix d’un ! Je ne sais lequel retenir tant l’ensemble me parait confus, malgré l’argumentaire qui ne souffre d’aucune contestation : la foi est-elle compatible avec la conviction ?
Une jeune fille, désormais novice, dit avoir rencontré la Vierge Marie. Le déferlement des pèlerins sur le lieu présumé alerte les autorités ecclésiastiques qui engagent une enquête canonique sur le bien fondé de cette apparition. Un grand reporter de guerre rejoint la commission d’enquête.
Xavier Giannoli nous a bien expliqué les raisons de ce choix et la vision que doit adopter le personnage que Vincent Lindon porte avec constance et détermination. Plus de deux heures sur une interprétation charnière, indispensable à la compréhension du récit qui part dans tous les sens.
Les membres de la commission présidée par un grand reporter…
Le réalisateur ne parait pas avoir toutes les cartes en mains quand il s’aventure dans les arcanes d’une religion en proie elle-même au doute et au mensonge, . Au point de redouter la venue de cette commission dont les membres sont clairement rejetés. « La dernière fois on m’a jeté des pierres » dit un théologien (Gérard Dessalles) qui ne croit pas un instant l’histoire d’Anna.
Elle est jouée par Gallatea Bellugi, remarquable pour sa ferveur mystique, et la sincérité de son personnage. Ce que note le journaliste dans les zones d’ombres et les secrets d’un dossier de plus en plus éloigné de ses origines.
Anna est beaucoup trop silencieuse, trop fuyante, pour ne pas avoir à cacher plus que ce qu’elle sous-entend de cette apparition miraculeuse. Le réalisateur nous la montre ainsi épisodiquement dans une volte-face énigmatique que Jacques va tenter de résoudre. A la manière d’un policier …
Ce n’est pas encore un thriller, mais le fait divers est patent et les fidèles des premiers chapitres perdent leur latin.
Auto-proclamé protecteur à vie de la sainte, le père Borrodine (Patrick D’Assumçao, parfait) ne tient plus son bréviaire à jour. Il est bizarre, sur la défensive, presque intriguant auprès d’Anton (Anatone Taubman) ce confrère venu des Etats-Unis pour emmagasiner un petit commerce à l’export.
Giannoli avait à peine évoqué les bondieuseries inhérentes à ce genre d’instrumentation mystique. Sans reprendre « Le Miraculé » de Mocky il nous passe à la moulinette le délire collectif d’un négoce profitable. Bien éloigné des préoccupations premières d’un scénario dont on a maintenant oublié l’existence. Et Giannoli aussi.
LES SUPPLEMENTS
- Essais de Galatea Bellugi ( 10 mn ). Rien de particulier à signaler sur la performance
- L’association « Lumière à Zaatari ». Un collectif de cinéastes s’emploie à trouver des fonds pour mettre en place un ensemble cinématographique à Zaatari. Depuis cinq ans, ce camp situé en Jordanie accueille des milliers de réfugiés syriens. Ce focus est un appel à l’aide …
Le film
Les bonus
Je ne sais pas trop quel film j’ai vu et de quoi surtout il parlait. De la foi ? de la mystification ? du doute et du mensonge ? Une jeune fille dit avoir vu la vierge. La commission d’enquête du Vatican invite un grand reporter de guerre à se joindre à leurs investigations. Vincent Lindon s’exécute merveilleusement mais s’interroge tout autant sur le bien fondé d’une mission très démonstrative. Le réalisateur s’acharne ainsi sur son propos et le triture dans tous les sens pour le conduire dans un énième chapitre (ainsi est divisé le film) sur une veine quasi policière. La pauvre Galatea Bellugi y perd ses repères malgré une interprétation de tout premier ordre. Le casting permet de nous rattraper aux branches. Avis bonus Des essais et un appel humanitaire …
Quelqu’un a t’il compris,la;fin et notamment le lien entre Anton Mayer, Meriem, l’icone, Samia et le photographe ?