- Durée : 1 heure et 26 minutes
- Dvd : 4 juin 2024
- En salle.1968 – Couleurs –
- Acteurs : Polly Ling-Feng Shang-Kuan, Peng Tien, Yang Meng-Hua, Nan Chiang, Chien Tsao
- Sous-titres : Français
- Studio : Carlotta Films
L’histoire : À l’âge de six ans, Tsai Ying-jie assiste au massacre de sa famille orchestré par cinq seigneurs qui souhaitent s’emparer de la légendaire Épée Chasseuse d’Âmes. Devenu maître dans le maniement de la lame, le jeune homme part à la recherche de ces assassins. Au cours de sa quête meurtrière, Tsai Ying-jie sera secouru par l’intrépide Hirondelle. Mais il ignore qui elle est réellement
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Nouvelle restauration 2K
Tradition des arts martiaux, combats d’épées qui n’en finissent pas, le maître King Hu a fortement influencé le genre, aux chorégraphies dantesques.
Réputé pour ses films romantiques, Joseph Kuo se penche pour la première fois sur la thématique du « wu xia » , un genre martial qui bouffonne un brin et virevolte beaucoup, dans des affrontements claniques.
Tout ça pour une épée légendaire que différentes familles tentent de détenir. Celle de Tsai Ying-jie est décimée à cet effet et seul le gamin échappe au massacre. Il a tout vu, et ne vit désormais que pour se venger. Et … récupérer l’épée.
Comme la mise en scène ne fait pas d’étincelles ( exceptée sur des cadres évocateurs ) on suit tranquillement notre héros à travers le pays, en quête de ses ennemis. Ils sont tenaces, voraces, mais Tsai, telle la justice incarnée, leur tient tête et résiste.
Une femme va s’en mêler ( photo), on l’appelle Hirondelle et viendra en aide à Tsai Ying-lie qui ne sait rien de sa protectrice. C’est un peu le suspense de l’aventure ponctuée de combats épiques, où le héros devra bien évidemment affronter en duel final , un autre valeureux chevalier.
Il s’appelle Frère Chao et ne supporte pas d’avoir meilleur que lui au-dessus de son épée. Un héros martial forgé dans la légende des sabres chinois indomptés. Joseph Kuo a tenté l’essai. Les fondamentaux du « wu xia » ont eu bien du mal à suivre.
LES SUPPLÉMENTS
- . Le maître du wuxia : entretien avec Joseph Kuo de Frédéric Ambroisine. ( 13 mn ) . Dans le cadre du Festival Paris Cinéma en 2008, Joseph Kuo revient sur ses 52 années de carrière et souligne l’influence de King Hu sur le cinéma d’arts martiaux et « La Vengeance du dragon noir ». « C’est le professeur que j’admirais ».
- . La restauration . Comparaison avant/après. Il n’y a pas photo, effectivement.
Le Film
Il y a un côté western dans la dynamique insufflée à ce film de sabres chinois .Tous les ingrédients du genre sont réunis pour forger absolument ce besoin de vengeance dont le héros revendique la légitimité depuis qu’il a vu toute sa famille massacrée par des seigneurs en quête d’une épée extraordinaire.
Ce qui n’est pas le cas de ce récit, écrit sans bousculer les codes, sur une mise en scène qui ne fait pas d’étincelles.
On suit tranquillement notre héros à travers le pays, en quête de ses ennemis, avant le duel final inévitable, joliment photographié au bord de la mer. L’impression de l’avoir déjà vu cette scène, peut-être chez King Hu dont Joseph Kuo assume l’héritage. « A touch of zen », peut-être …
AVIS BONUS
Le réalisateur se raconte, mais ce n’est pas très passionnant .