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« La Traversée » de Florence Miaihle . Critique cinéma

Synopsis: Un village pillé, une famille en fuite et deux enfants perdus sur les routes de l’exil... Kyona et Adriel tentent d’échapper à ceux qui les traquent pour rejoindre un pays au régime plus clément. Au cours d’un voyage initiatique qui les mène de l’enfance à l’adolescence, ils traversent un continent rongé par la chasse aux migrants et survivent  aux épreuves, à la fois fantastiques et bien réelles.

La fiche du film

Le film : "La Traversée"
De : Florence Miailhe
Avec :
Sortie le : 29/09/2021
Distribution : Gebeka Films
Durée : 80 Minutes
Genre : Animation, Drame
Type : Long-métrage
Le Film
  • Fondation Gan Cinéma:  Prix Spécial 2017

Quand le cinéma d’animation prend une telle ampleur, communique tant d’énergie et réserve à chaque plan une vérité nouvelle, il se porte aisément à la hauteur des grandes réalisations du septième art.

Plus qu’un film d’animation, un pur chef-d’œuvre autour de nombreuses disciplines créatives. Du dessin animé au tableau vivant il offre une féerie de couleurs à la fluidité narrative époustouflante.

Un trait, une tache, une bande chromatique et l’histoire grave de l’exil se tient paradoxalement dans cet éclat de couleurs vives comme l’espoir, au graphisme étincelant.

A l’origine, une histoire malheureuse, bien connue. Devant la recrudescence de la violence dans leur village, une famille tente de gagner la frontière pour des espaces plus sereins. Un contrôle ferroviaire, et Kyona et Adriel , se retrouvent livrés à eux-mêmes.

Ils parlent de se rendre à Arcata ( aux USA ? ) mais rien n’est jamais vraiment précisé, d’où l’universalité du thème et de son action, la liberté, la fuite, que l’on soit d’ici ou d’ailleurs, qu’importe la couleur de peau et la religion.

On le voit avec les enfants de la rue rejoints par le frère et la sœur pris sous la coupe d’un adulte cupide .

Les soldats contrôlent à peine, ils arrêtent !

L’entraide et la fraternité, la réponse est apportée par la réalisatrice dans sa mise en scène volontariste, comme spontanée. L’urgence est de chaque plan, l’espoir de tous les instants.

Une vieille dame dans la forêt, un cirque qui mine de crayon se rapproche peu à peu de la frontière et dans lequel le bel Erdwan tombe amoureux de Kyona.

La romance, filmée de manière amusée, met du baume au cœur de tous ces jeunes pris au piège de la dictature. Ils vont se donner le main, le cœur aussi peut-être pour entamer la dernière étape vers la liberté.

Au début ils étaient des enfants, Kyona et Adriel ont très vite grandi.

Fondation Gan Cinéma:  Prix Spécial 2017 Quand le cinéma d’animation prend une telle ampleur, communique tant d’énergie et réserve à chaque plan une vérité nouvelle, il se porte aisément à la hauteur des grandes réalisations du septième art. Plus qu’un film d’animation, un pur chef-d’œuvre autour de nombreuses disciplines créatives. Du dessin animé au tableau vivant il offre une féerie de couleurs à la fluidité narrative époustouflante. Un trait, une tache, une bande chromatique et l’histoire grave de l’exil se tient paradoxalement dans cet éclat de couleurs vives comme l’espoir, au graphisme étincelant. https://www.youtube.com/watch?v=rzMaslpQj3Y&ab_channel=GebekaFilms A l’origine, une histoire malheureuse, bien…
Le Film

Un film d’animation , un pur chef-d’œuvre du genre . Il convoque plusieurs disciplines créatives, pour passer du dessin animé au tableau vivant, dans une féerie de couleurs à la fluidité narrative époustouflante. Un trait, une tache, une bande chromatique et l’histoire grave de l’exil se tient paradoxalement dans cet éclat de couleurs vives ( l’espoir ! ) et ce graphisme étincelant, Un frère et une sœur envisagent de se rendre à Arcata ( aux USA ? ) . Rien n’est jamais vraiment précisé, d’où l’universalité du thème et de son action, la liberté, la fuite, que l’on soit d’ici ou d’ailleurs, qu'importe la couleur de peau, la religion. La traite des enfants, leur exploitation, se mêlent au thème général sur l’exil généré par la violence dictatoriale, la guerre, la destruction, le fanatisme. L’entraide et la fraternité c’est la réponse apportée par la réalisatrice dans sa mise en scène volontariste et spontanée. L’urgence est effectivement quasiment de chaque plan. J’espère que ce film aura autant d’impact que « Josep » voire plus, tellement il est unique, incomparable .

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