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« La Petite fille au bout du chemin » de Nicolas Gessner. Critique dvd

14 ans dans la vie comme au cinéma, et déjà un talent grandissant pour Jodie Foster

Synopsis: Ryn, une jeune Anglaise vit retirée avec son père, poète, dans une belle maison au bord de la mer. On ne voit jamais son père. Peu à peu plusieurs personnes disparaissent dans l'entourage de l'enfant

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "La Petite fille au bout du chemin (Version Restaurée)"
De : Nicolas Gessner
Avec : Jodie Foster, Martin Sheen, Alexis Smith, Mort Shuman
Sortie le : 20 novemb 2018
Distribution : Editions Montparnasse
Durée : 94 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
le film
  • D’après le roman de Laird Koenig . –

Ce film est une pièce de musée. Jodie Foster tient le rôle principal, elle a 14 ans. Mort Shuman n’est pas encore ce chanteur français à l’accent si romantique, mais un policier papa poule. Et Martin Sheen sort à peine des frasques de Terrence Malik (« La Balade sauvage ») avant de connaître trois ans plus tard l’ « Apocalypse now ».

Nicolas Gessner, le réalisateur ne me laisse cependant aucun souvenir dans une filmographie où « La petite fille au bout du chemin » apparaît comme sa grande réussite. Il s’appuie sur le roman de Laird Koenig et les aventures d’une adolescente et de son papa, loin de la ville, proche du bord de mer.

Cette maison isolée intrigue bien sa propriétaire (Alexis Smith), puis l’agent de police et les gens de la cité. Ryn s’y déplace toujours seule. Son père dit-elle est absent, où enfermé dans son bureau. C’est un poète. Alors le monde tourne autour de cette jeune femme, déterminée et volontaire.

Martin Sheen est déjà en route pour la gloire, Jodie Foster s’apprête à le suivre.

Elle sait que l’homme qui la frôle d’un peu trop près, est un pervers. D’ailleurs la propriétaire lui dit de s’en méfier, c’est son fils ! Et le policier est tout aussi prévoyant à son égard, même s’il devient insistant sur un mode de vie qu’il ne trouve pas très claire.

Sur ce canevas et dans un huis clos quasi permanent Nicolas Gessner filme de manière théâtrale les affres d’une jeunesse qui s’étiole. Pour devenir l’âge adulte que Ryn maîtrise depuis son enfance avec une intelligence démoniaque. Les âmes autour d’elle disparaissent, mais que peut-elle y faire dit-elle, avec ce petit sourire si candide.

Seule entorse à son secret, la présence d’un petit copain, ( Scott Jacoby ) magicien à ses heures. On sent que c’est par lui que la gamine va réussir son tour de passe-passe pour écarter les soupçons, les fouineurs, les importuns et même ce sympathique policier qui n’est autre que l’oncle du gamin magicien.

On tourne ainsi en rond, un peu à la manière des « Huit femmes » d’Ozon qui chiens de faïence au milieu d’un magasin d’amabilité n’arrivent plus à se crêper le chignon sans forcer la mesure. Ici ce n’est pas tant l’insistance d’une interprétation classique qui freine les ardeurs, que la manière de la mettre en scène. La pièce de musée peut devenir anecdotique.

D'après le roman de Laird Koenig . - Ce film est une pièce de musée. Jodie Foster tient le rôle principal, elle a 14 ans. Mort Shuman n’est pas encore ce chanteur français à l’accent si romantique, mais un policier papa poule. Et Martin Sheen sort à peine des frasques de Terrence Malik (« La Balade sauvage ») avant de connaître trois ans plus tard l' « Apocalypse now ». Nicolas Gessner, le réalisateur ne me laisse cependant aucun souvenir dans une filmographie où « La petite fille au bout du chemin » apparaît comme sa grande réussite. Il s’appuie sur le roman de Laird Koenig…
le film

Je suppose qu’à la fin des années soixante-dix il y avait comme un parfum de scandale autour de cette jeune fille approchée par un pervers, et cultivant le goût du secret autour de sa famille invisible. Dans une réalisation assez théâtrale, à la manière de « Huit femmes » d’Ozon, Nicolas Gessner a le bonheur rétrospectif de faire jouer dans le rôle principal Jodie Foster, 14 ans à l’époque et qui tient le film sur ses épaules sans jamais défaillir. Le talent précoce est patent face à Martin Sheen déjà sur la planche du salut… Après quoi une fois le décor planté (maison isolée, personnages invisibles ou qui disparaissent.) on tourne un peu en rond en attendant que les choses se tassent, mais sans grande surprise. Ce film est une belle pièce de musée, un brin anecdotique.

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