- Durée : 93 minutes.-
- Sortie : 16 mai 2023.-
- Cinéma : 28 décembre 2022.-
- Acteurs : Cécile de France, Grégoire Monsaingeon, Félix Lefebvre, Imane Laurence, Jean-Pierre Couton
- Langue : Français
- Studio : Blaq Out
L’histoire : Chiara vit sur une île de la côte atlantique, là où son mari Antoine a grandi. Ils forment un couple heureux et amoureux. Elle a appris le métier d’Antoine, la pêche, et travaille à ses côtés depuis vingt ans. L’arrivée de Maxence, un nouvel apprenti, va bousculer leur équilibre et les certitudes de Chiara…
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
- Le Bonus:
- Le Film :
Un jeune garçon aime une femme de vingt ans son aînée. Elle est l’épouse d’un patron-pêcheur qu’elle seconde depuis toujours. Le milieu social détonne, mais porte la marque de l’originalité dans cette thématique adultérine si convenue.
Cécile de France est aux commandes. On valide.
Et puis patatras. La réalisation flanche, la mise en scène, linéaire au possible, se répète et s’enlise. Beaucoup de scènes s’étirent comme ce bal de mariage qui n’en finit pas. Pour ne rien apporter de plus à cette liaison que l’on pressent très vite, entre le désir de l’un, la tentation de l’autre.
Félix Lefebvre est déjà dans la posture de l’amant fou quand Cécile de France retient ses avances et meurt d’impatience. Mais le duo flotte dans l’hésitation de cette scénographie si prévisible pour ce qui va devenir un couple, sans jamais en former un réellement .
Le mari ( Grégoire Monsaingeon ) est parti discuté du Brexit avec les anglais. La voisine (Josée Lambert) qui se doute semble-t-il de quelque chose titille la pêcheresse, mais ne la sonde pas d’avantage. Et quand la rumeur remonte le courant, c’est de la petite pêche, du cancan rapporté au hasard de quelques gamineries.
De la passion, aucune tension. Ne parlons même pas d’une morale possible , mais Chiara vit sans dilemme ni remords , et pour nous le faire comprendre il faut attendre les retrouvailles avec le mari qui confesse qu’il l’a toujours connue ainsi, sans discernement, ni demi-mesure.
C’est dit à un moment où tout est joué, pas forcément comme on pouvait s’y attendre , mais dans une précipitation narrative accentuée par un montage très elliptique . La réalisatrice qui est aussi monteuse a peut-être pensé qu’il était temps de mettre fin à tout ce mauvais déballage de sentiments. Il était temps, effectivement .
LE SUPPLEMENT
- « Côté coeur » de Héloïse Pelloquet (30 mn) – Avec Jonathan Couzinié, Imane Laurence, Nathan Bazin- Maryline, 16 ans, aime Aymeric, son collègue du port. Mais ce jour d’été, sous l’influence de Mars, elle sauve Ludovic de la noyade.
Désirs, désirs, toujours, et le bord de la mer, encore où la réalisatrice joue sur une version -dominant-dominé- assez surprenante . La perversité de la jeune héroïne se heurte à la constance de ce touriste pourtant pris dans ses filets..
On s’y laisse prendre à notre tour, surtout que nous ne sommes pas au bout de nos surprises .
Le Film
Le bonus
Un premier film qui opte pour une thématique sur l’adultère en milieu marin, là où une femme pêcheur tombe amoureuse de son moussaillon.
L’idée est séduisante et la présence de Cécile de France engage le processus sur l’originalité du milieu social et un environnement économique défaillant. D’ailleurs c’est en laissant partir son mari discuter avec les anglais sur le Brexit, que la dame et le jeune homme se retrouvent.
Une perspective de cinéma qui malheureusement ne tient pas longtemps en respect un scénario lâche et de plus en plus inconséquent, face à une mise en scène très linéaire et sans discernement. On se répète beaucoup
AVIS BONUS
Un court métrage au bord de la mer, mais cette fois on s'y laisse prendre
