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« La Lutte des classes » de Michel Leclerc. Critique cinéma-dvd

Synopsis: Sofia et Paul emménagent dans une petite maison de banlieue. Elle, brillante avocate d’origine magrébine, a grandi dans une cité proche. Lui, batteur punk-rock et anar dans l’âme! Leur fils : Corentin, élève à Jean Jaurès, l’école primaire du quartier.  Quand deux ou trois copains la désertent pour l’institution catholique Saint Benoît, Corentin se sent seul. Comment rester fidèle à l'école républicaine si votre enfant ne veut plus y mettre les pieds?

La fiche du film

Le film : "La Lutte des classes"
De : Michel Leclerc
Avec : Leïla Bekhti, Edouard Baer
Sortie le : 03/04/2019
Distribution : UGC Distribution
Durée : 103 Minutes
Genre : Comédie
Type : Long-métrage
Le film
  • Date de sortie du DVD : 7 août 2019

Elle est avocate, lui, batteur professionnel punk-rock. Dix ans de vie commune et Corentin (Tom Levy ), le gamin au milieu de ce couple atypique qui tient à ses valeurs. Elles sont plutôt de la gauche hésitante, anar pour le papa, bobo pour la maman.

Ce qui donne des thèmes récurrents à la situation : le respect, l’intégrité, l’éducation, les préjugés, la mixité sociale. Michel Leclerc les entasse un peu n’importe comment dans un fourre-tout qui ressemble parfois à du n’importe quoi.

Première tentative pour rejoindre l’école privée, mais le répertoire du papa musicien ne plaira pas au directeur…

Les séquences sont prévisibles, les situations caricaturales, le final est grotesque.

Le couple vit en banlieue et l’école fédère ainsi toutes les intentions du réalisateur. Des gamins grandis sur la mappemonde et un directeur Bensallah que Ramzy Bedia ne contrôle même pas, tellement son personnage est loufoque et ridicule .

Dans ce bordel organisé, quelques familles immigrent alors vers l’école privée où Sofia et Paul ne veulent surtout pas mettre les pieds. Question de principes, de religion et d’un combat social qu’ils ne sauraient renier.

Quitte à perdre leurs bons vieux potes, leurs copains de toujours.

Antagonisme supplémentaire au cœur d’un scénario qui n’en manque pas : voitures, professions, religion, couples, amitié…  tout s’oppose à tout dans cette volonté de mettre au monde cette lutte des classes déroutée pour une fantaisie qui entend dire autre chose.

On l’entend bien, mais de manière si confuse, ambiguë, ou contradictoire que l’accumulation des clichés brouille le message initial.

Mlle Delamarre ( Baya Kasmi co-scénariste ) est dépassé par les événements que le directeur récupère comme il peut

Les comédiens au taquet, parfaitement en ordre de marche pour une telle mission ne sont pas non plus dans le tempo originel, malgré toute la tendresse que leur accorde Michel Leclerc.

Avec des gens comme Leïla Bekhti et Edouard Baer, il serait difficile de faire autrement, et de passer à côté. Et pourtant !…

LE SUPPLEMENT

  • Scènes coupées
Date de sortie du DVD : 7 août 2019 Elle est avocate, lui, batteur professionnel punk-rock. Dix ans de vie commune et Corentin (Tom Levy ), le gamin au milieu de ce couple atypique qui tient à ses valeurs. Elles sont plutôt de la gauche hésitante, anar pour le papa, bobo pour la maman. Ce qui donne des thèmes récurrents à la situation : le respect, l’intégrité, l’éducation, les préjugés, la mixité sociale. Michel Leclerc les entasse un peu n’importe comment dans un fourre-tout qui ressemble parfois à du n’importe quoi. Les séquences sont prévisibles, les situations caricaturales, le final est grotesque. Le couple vit en banlieue…
Le film

Ce film aurait pu être tourné il y a une dizaine d’années. Outre le fait qu’il date, il est plein de bons sentiments mal ajustés. Autour de la mixité sociale, de l’intégration et du respect, Michel Leclerc entasse dans un fourre-tout une somme considérable de clichés qui se retournent contre les intentions premières et louables de son auteur. Opposer systématiquement réactionnaires et bourgeois-bohèmes, riches et pauvres, noirs et blancs, en vient à rendre prévisible chaque nouvelle scène dans une vision caricature d’une société ici campée autour d’un quartier de banlieue de Bagnolet. Il n’est qu’un décor pour un discours brouillé par trop d’antagonismes. Tout s’oppose à tout et les comédiens au taquet, bien sympathiques, n’arrivent pas à surfer sur cette fantaisie qui se voudrait sérieuse. Le ton n’y est pas.

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