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« La duchesse de Varsovie » de Joseph Morder. Critique dvd

Synopsis: Valentin est un jeune peintre qui vit dans le monde imaginaire de ses tableaux.Lorsqu'il retrouve sa grand-mère Nina, une émigrée juive polonaise dont il se sent très proche, il lui confie son manque d'inspiration et sa solitude.Au fil de ces quelques jours passés ensemble dans un Paris rêvé, Valentin exprime de plus en plus le besoin de connaître le passé que Nina a toujours cherché à dissimuler...

La fiche du film

Le film : "La Duchesse de Varsovie"
De : Joseph Morder
Avec : Alexandra Stewart, Andy Gillet
Sortie le : 25/02/2015
Distribution : Epicentre Films
Durée : 86 Minutes
Genre : Comédie dramatique
Type : Long-métrage
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Août 2015 ( 2 ème) 

Des toiles peintes, façon Matisse et Dufy. Pour un appartement bourgeois ou les rues de Paris. L’unique décor de ce film qui marque d’emblée sa différence pour le cinéma du théâtre. Ou un hommage au cinéma hollywoodien. Avec deux personnages en tête à tête, puis flânant le long des berges de la Seine. Ils se retrouvent après une absence, toute aussi vague que le flou des souvenirs de la vieille dame.

Aux questions de plus en plus pressantes de Valentin, son petit-fils, ( Andy Gillet ) la grand-mère se dérobe, jouant du charme qui demeure, à peine effacé par son histoire, indicible. A ce stade de la rencontre, l’emportement romantique est perceptible, une comédie musicale s’annonce, mais la danse tarde à venir, la chanson n’est que fredaine.

Il y a dans l’air une toute autre atmosphère, quand la dame se fond dans la toile, à  la nuit tombée. Seules les volutes de sa cigarette nous éloignent d’une représentation trop figée, de cette touche impressionniste que ne cesse d’imprimer la peinture du décor. A moins qu’il ne s’agisse de celle de Valentin, en panne d’inspiration depuis quelques temps.

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Des amours contrariées, une famille sans famille, l’artiste a le vague à l’âme et se confie à sa grand-mère. En retour, la vieille dame s’épanche, le ton change, la lumière aussi. Joseph Morder bascule dans une autre théâtralisation, Alexandra Stewart devient magnifique ; tous les artifices disparaissent pour ne laisser filtrer qu’un témoignage. Un projecteur frontal dans la nuit des souvenirs.

Ce que raconte Nina n’est pas nouveau, et plus d’un livre, plus d’un récit, plus d’un film ont déjà évoqué l’horreur. Mais par la simplicité du propos, l’aventure prend une autre dimension, la comédie musicale n’est plus de mise. Nina sait, elle en est revenue. Elle se bat encore et toujours, pour tous ceux partis un jour. Inconnus à cette adresse…

LES BONUS

  • Entretiens et avant-première (19.29 mn) .Le réalisateur explique l’origine de son projet, et les deux comédiens annoncent le défi que cela représentait à leurs yeux. On nous parle beaucoup de la technique (celle de la toile, d’après un photo montage) ou de la mise en scène. Marcher dans des perspectives de rue, en ne marchant que sur une jambe pour que l’effet soit réussi, «  il y avait plein de contraintes techniques, comme quand on s’adresse à un personnage en carton, pas évident, mais excitant ».

Comédiens et réalisatur citent plusieurs artifices (du verre pilé dans de l’eau que l’on remue pour faire les jets d’eau de la Concorde …) mais ne les montre pas, un peu frustrant, mais patience…

  • Dans les coulisses (16 mn). Car on assiste ici aux répétitions, à des scènes de tournage en découvrant un peu l’envers du décor, et ça devient passionnant (les voix off, le jeu des lumières, les toiles peintes, la fabrication des figurines en carton  …)

Mais que sont devenus les décors ?

 

Meilleur dvd Août 2015 ( 2 ème)  Des toiles peintes, façon Matisse et Dufy. Pour un appartement bourgeois ou les rues de Paris. L’unique décor de ce film qui marque d’emblée sa différence pour le cinéma du théâtre. Ou un hommage au cinéma hollywoodien. Avec deux personnages en tête à tête, puis flânant le long des berges de la Seine. Ils se retrouvent après une absence, toute aussi vague que le flou des souvenirs de la vieille dame. Aux questions de plus en plus pressantes de Valentin, son petit-fils, ( Andy Gillet ) la grand-mère se dérobe, jouant du charme qui demeure,…
Le film
Les bonus

un super film

Le procédé de la toile peinte, comme unique décor, fonctionne ici merveilleusement bien, et encore mieux puisque il est à double ressort. Parti sur le thème d’une comédie romantique, presque musicale, le cinéaste réussit progressivement à reprendre un propos qui lui est cher : la traque des juifs lors de la seconde guerre mondiale. Rien de bien nouveau donc, mais la manière de procéder réussit à nous convaincre du bien-fondé de la mise en scène .Alexandra Stewart l’accompagne le plus naturellement du monde, prenant par la main son petit-fils, dont le mal de vivre ne peut se résoudre à une absence d’inspiration. L’artiste doit-être au-dessus de ces contingences nous dit l’auteur, l’Histoire nous le rappelle tous les jours. Et la mémoire aussi…

Avis bonus L’envers du décor à travers la visite des coulisses, et les commentaires des intéressés, très intéressant…

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