Accueil » A la une » « La Belle-Epoque » de Nicolas Bedos. Critique cinéma-dvd- Vod

« La Belle-Epoque » de Nicolas Bedos. Critique cinéma-dvd- Vod

Synopsis: Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise permet à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie

La fiche du film

Le film : "La Belle époque"
De : Nicolas Bedos
Avec : Daniel Auteuil, Guillaume Canet
Sortie le : 06/11/2019
Distribution : Pathé / Orange Studio
Durée : 116 Minutes
Genre : Romance, Drame, Comédie
Type : Long-métrage
Le film

 » Je voulais une histoire d’amour, mais pas le chagrin qui va avec ». —-

Nicolas Bedos a des idées. Elles sont folles, dérangées, extravagantes, mais toujours frappées au coin d’un bon sens qui nous échappe communément.

Revenir quelques années en arrière, revivre un peu autrement ce que l’on a vécu et puis se dire que si c’était mieux hier, ce n’est pas pire aujourd’hui. C’est la leçon dont le garnement nous gratifie avec cette histoire à l’emporte pièce qui mérite tous les suffrages.

Elle est légèrement casse gueule dans sa rétrospective animée par les bons soins d’un metteur en scène qui propose à ses clients de les faire revenir au bon vieux temps qu’ils regrettent. De la Révolution Française aux années de «  La Belle Epoque » tout est possible, ce qui ravit Victor, en rupture de couple et pas loin d’une retraite anticipée.

Pierre (Pierre Arditi) revit chaque soir le dernier jour passé avec son père. Victor ça l’intéresse !

Quasiment plus de femme, plus de boulot c’est certain ( son meilleur ami et patron – Denis Podalydès–  vient de le virer ) le sexagénaire trouve vite sa cure de jouvence dans ce retour vers le passé , il y a 40 ans, le jour où il a rencontré le grand amour…

Le décor du bistrot est à l’identique, les personnages, les mêmes qu’autrefois ( une enquête est réalisée sur le client avant de lancer la mise en scène ) et la musique toujours aussi réjouissante. Cerise sur la gâteau, la comédienne retenue pour interpréter la femme du monsieur est à tomber par terre.

Derrière une glace sans tain, le metteur en scène dirige les opérations avec son équipe, elle aussi un brin demeurée… (Jeanne Arènes et Bertrand Poncet dans le rôle d’Adrien, très marrant … )

Victor, aux anges, entre si bien dans sa comédie qu’il se prend au jeu d’une illusion trop belle pour être vraie. Victor est amoureux comme autrefois. Ce qui complique l’écriture d’un scénario dans lequel le metteur en scène s’immisce un peu trop :  la comédienne est la femme avec qui il vit, plus ou moins.

Scénariste et réalisateur , Nicolas Bedos fait  feu de tout bois pour détricoter cette histoire rocambolesque, embrouiller ses personnages dans des situations extravagantes, mais si drôles que les dialogues en rajoutent dans l’humour, le cynisme et la dérision.

Les coups de gueule entre Daniel Auteuil et Fanny Ardant relèvent de saillies élégantes, mais cruelles. A ces deux grands numéros d’acteurs, qui doivent certainement se refréner pour ne pas dépasser le juste et le convenable , se mêlent la bonhomie déréglée d’un Guillaume Canet bien en place et l’étonnante Doria Tillier. Elle joue la comédie sur plusieurs tableaux et réussit à imposer un style et une belle personnalité.

C’est vraiment une très belle époque !

DVD : 11 mars 2020 .  César 2020 : Meilleure actrice dans un second rôle. Fanny Ardant . Meilleur scénario original Meilleur dvd 2020 ( 7 ème ) " Je voulais une histoire d'amour, mais pas le chagrin qui va avec". ---- Nicolas Bedos a des idées. Elles sont folles, dérangées, extravagantes, mais toujours frappées au coin d’un bon sens qui nous échappe communément. Revenir quelques années en arrière, revivre un peu autrement ce que l’on a vécu et puis se dire que si c’était mieux hier, ce n’est pas pire aujourd’hui. C’est la leçon dont le garnement nous gratifie…
Le film

Nicolas Bedos a des idées. Elles sont folles, dérangées, extravagantes, mais toujours frappées au coin d’un bon sens qui nous échappe communément. Le voici dans une aventure complètement extravagante où le scénario et la mise en scène ( il fait tout, même la musique ) nous donnent à voir une rétrospective d’une histoire qui pourrait nous ressembler, même si tout le monde n’a pas vécu en 1974. L’époque que choisit le client de cette entreprise qui propose de revenir dans le passé de son choix, mise en scène, costumes et décors garantis. Victor, note héros entre si bien dans la comédie qu’il se prend au jeu d’une illusion trop belle pour être vraie. Victor redevient amoureux comme autrefois. Sur cette trame idyllique Bedos réalise un petit bijou de fantaisie décapante sur lequel se posent des comédiens complètement allumés, ou plutôt habités .  A deux grands numéros d’acteurs, (Daniel Auteuil et Fanny Ardant ) qui doivent certainement se refréner pour ne pas dépasser le juste et le convenable, répondent deux autres comédiens de générations plus jeunes, mais tout aussi brillantes : Guillaume Canet et Doria Tillier.

User Rating: 4.01 ( 2 votes)

Voir aussi

« Vingt Dieux » de Louise Courvoisier. Critique cinéma

Le Comté bon

Laisser un commentaire