« Jusqu’au bout du monde » de et avec Viggo Mortensen. Critique Blu-ray

• Durée ‏ : ‎ 2 heures et 9 minutes
• Dvd‏ : ‎ 12 septembre 2024
• 1 mai 2024 en salle
• Acteurs ‏ : ‎ Vicky Krieps, Viggo Mortensen, Solly McLeod, Garret Dillahunt, W. Earl Brown
• Sous-titres : ‏Français
• Langue ‏ : Français (DTS-HD 5.1), Anglais (DTS-HD 5.1)
• Studio  ‏ : ‎ Metropolitan Film & Video

L’histoire : L’Ouest américain, 1860. Après avoir rencontré  Holger Olsen, immigré danois, Vivienne Le Coudy, jeune femme indépendante, le suit dans le Nevada. Lorsque la guerre de Sécession éclate, Olsen s’engage et Vivienne se retrouve seule. Elle doit alors affronter Rudolph Schiller, le maire corrompu , et Alfred Jeffries, important propriétaire terrien. Il lui faut surtout résister aux avances de Weston, le fils brutal de Jeffries. Quand Olsen rentre du front, Vivienne et lui doivent réapprendre à se connaître pour s’accepter tels qu’ils sont devenus…

Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article

Le film :

Les bonus :

C’est un drôle de patelin. Le juge regrette de condamner à la pendaison un homme qu’il sait innocent. Mais le coupable est Weston, le fiston de Jeffries, gros propriétaire terrien, de mèche avec le maire Schiller ( Danny Huston), tout aussi corrompu. A l’heure de la sentence, ils se partagent les biens du pendu.

Et la vie reprend son cours.

Ce ne sera pas celui du shérif, un drôle de type qui voit tout mais ne dit rien ( la force n’est plus à la loi ), qui rend son tablier et s’en va vivre avec Vivienne, une jeune femme au tempérament bien trempé (Vicky Krieps).

Il reprend son métier de charpentier, il est très demandé, quand éclate la guerre de Sécession. Le couple n’est plus .Vivienne travaille dans le saloon du maire , où les chacals vont lui pourrir la vie. Weston en tête de cortège (Solly McLeod).

Il la harcèle, la tarabuste, l’emprisonne dans un cauchemar vivant , dont elle sort à peine quand son compagnon revient des combats. Les épreuves les ont transformés.

Il faut maintenant réapprendre à vivre ensemble.

Ce que raconte plus que ne montre Viggo Mortensen adepte de belles ellipses pour rattraper le temps et l’Histoire  ….

Cette épopée scénarisée sans esbrouffe, accompagne fidèlement ses protagonistes au cœur d’un montage en forme d’un puzzle particulier . Intérêt pimenté, suspense latent…

Ou l’élan générateur d’un cinéma qui se voudrait western et prend à contre-pied, un genre et ses clichés.

L’empreinte de Viggo Mortensen, devant et derrière la caméra, l’instinct fusionnel de Vicky Krieps, et Solly McLeod, Garret Dillahunt, W. Earl Brown , bruts et truands, sans rémission. Ils sont très bons !

LES SUPPLEMENTS

Making of ( 60 mn )- «  Il y a quelque chose de puissant dans ce film : le pouvoir de pardonner. A soi-même, et aux autres ».

Des intentions à l’idée originale ( inspirée par sa mère) de la personnalité des rôles aux comédiens qui les incarnent, Viggo Mortensen brosse un panorama complet de ce film qui va jusqu’au bout de notre plaisir.

• Entretien ( 10 mn )

Vicky Krieps ( en français )- «  J’avais envie de faire un western , univers masculin, mais cette fois également tournée au féminin ».

Viggo Mortensen ( en français ) –«  Une femme qui repousse ses frontières, au far-West, dans une société de hors-la-loi. Un contraste intéressant qu’il fallait percer . Une femme ordinaire avec une force intérieure, extraordinaire »

Tourner sur les terres de John Wayne ( des décors sont encore en place) …

• Scènes coupées ( 6 mn )

1. Une soirée au théâtre : Vivienne avec son compagnon d’alors, un critique fier de lui. Pas mal
2. Une nouvelle approche de Weston, plus conciliant, auprès de Vivienne . Très aimable…  Une scène un peu redondante.
3. Jardinage devant la bicoque, et pourquoi l’a-t-on nommé shérif ? Un brin anecdotique …
4. Scène indéfinie sur l’histoire du film. Supprimée à juste titre