Synopsis: Takezo, devenu Musashi Miyamoto, samouraï hors pair, parcourt le pays au gré de ses affrontements dont il sort toujours vainqueur. A Kyoto où il doit affronter maître Yoshioka, il retrouve ses deux soupirantes : la vertueuse Otsu, ancienne fiancée de Matahachi, et la jeune Akemi, également courtisée par Yoshioka. Alors que le combat entre les deux hommes est repoussé, la violence ne fait que croître…
La fiche du film
Le Film
- Première sortie : 04 août 1993
Le second volet de la trilogie Musashi s’ouvre sur un homme nouveau. Takezo devenu samouraï s’appelle désormais Musashi Miyamoto . Il bat la campagne et remporte victoire sur victoire.
Il lui faut alors affronter le maître Yoshioka à Kyoto où vivent également Otsu, (Kaoru Yachigusa ) l’ex de son ex-ami et Akemi, (Mariko Okada )une vision d’autrefois. Les deux femmes n’attendent que lui.
La confrontation féminine tourne au drame et à la jalousie.
Le réalisateur Hiroshi Inagaki le rappelle à plusieurs reprises, mais Musashi les éloigne poliment. Il leur préfère le sabre dit-il … Le devoir ,l’honneur de son rang, la légende …
Mais la rencontre avec le maître Yoshioka tarde à se concrétiser, alors que les traquenards de ses disciples conduisent chaque fois le héros dans une impasse.
Un guerrier errant, Kojiro Sasakin lui vient en aide … provisoirement. Koji Tsurata est impeccable dans ce personnage de jeune samouraï énigmatique. Garant de la justice et des libertés, il marque les esprits. Surtout celle du régisseur du dojo de Yoshioka qu’il corrige capillairement.
Un scalp à sa façon et le début des hostilités envers le maître bafoué dans l’intimité de ses relations et au grand jour de la place publique. Ebranlé dans ses certitudes, contesté par son propre frère, protégé par ses élèves, le maître doit donc se préparer au duel final.
Le monde continue de tourner ainsi nous dit le cinéaste, un peu empêtré dans son scénario aux multiples rebondissements et à la scénographie de carton-pâte. Les protagonistes se multiplient et entrecroisent des histoires parfois confuses.
Il nous faut attendre l’ultime confrontation pour retrouver nos marques. Majestueux dans son élaboration le duel figure l’emblématique destinée du vaurien devenu samouraï. Toshirô Mifune, une légende à lui tout seul.
Les films de la trilogie : « La Légende de Musashi« , » Duel à Ichijojo » , » La Voie de la Lumière«
Le Film
Pour mieux comprendre certaines situations il est préférable d’avoir vu le premier volet – passionnant - de cette trilogie qui rapporte l’avènement d’un vaurien devenu samouraï. Surtout que les rapports entre les protagonistes se multiplient et s’opacifient par l’arrivée de nouveaux intervenants. Leurs destinées se croisent et s’entrecroisent, à y perdre parfois son latin. Malgré ce foisonnement propre au cinéma japonais ( à part un « scalp » on ne pense plus western ) le cinéaste maintient le cap sur les valeurs qui font un samouraï, et l’honneur qu’il doit préserver autant que ses deux sabres. L’épopée glorieuse de l’Histoire du Japon et de son cinéma que le réalisateur concrétise pleinement dans le troisième film , d’une toute autre ampleur « La voie de la lumière »
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