Accueil » A la une » « Douze mille » de Nadège Trebal. Critique cinéma

« Douze mille » de Nadège Trebal. Critique cinéma

Synopsis: Frank se fait chasser d'une casse automobile où il travaille clandestinement. Bien que très attaché à Maroussia, il doit partir trouver du travail loin de chez lui. Douze mille euros : c'est la somme qu'il devra gagner avant de revenir. Mais Frank va-t-il revenir fidèle ? Au moins fidèle à lui-même ? Va-t-il seulement revenir…,

La fiche du film

Le film : "Douze Mille"
De : Nadège Trebal
Avec : Arieh Worthalter, Liv Henneguier
Sortie le : 15/01/2020
Distribution : Shellac
Durée : 111 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage
Le film

L’histoire particulière, originale, mérite d’être suivie, avant qui sait, d’être abandonnée par absence d’intérêt…

Un homme sans travail promet à sa compagne de revenir au pays le jour où il comptabilise 12.000 €. Pas plus, pas moins, c’est le contrat passé entre ces deux êtres follement amoureux.

Maroussia continue à garder des enfants, Frank la quitte sur ce serment de fidélité. Sur place, l’homme respecte son engagement, sans difficulté, entre débrouille et petites magouilles .

Il se fait beaucoup d’argent et les filles lui tournent autour, mais Frank n’a qu’une parole .

Il rend même service à Yanis (Théo Cholbi) un collègue qui souhaite redonner l’argent que sa mère lui a versé pour assurer sa formation dans une école privée. Mais il lui est interdit d’approcher le domicile familial

Aussi Frank accepte-t-il la rencontre. L’entretien est intense face à cette femme pleine d’une vérité à fleur de peau. Florence Thomassin est magnifique.

Un moment très poignant dans le film qui tombe un peu par hasard au milieu des flaques d’eau qui encombrent un scénario qui a  pris l’eau depuis longtemps.

Hermétique, bringuebalé d’une scène à l’autre sans réel vision scénaristique sinon cette idée que l’on comprend aisément, mais qui ne prend pas forme. Alors Frank ( Arieh Worthalter) retourne à ses petites combines autour des containers du port qu’il est censé surveiller.

Il gagne beaucoup d’argent, beaucoup plus que celui prévu dans le contrat. Sa belle ( Nadège Trebal, devant et derrière la caméra ) le retrouve sur place, on danse, moment de grâce rare, inattendu, bienvenu, mais si elliptique dans cette prise de tête qui n’a rien d’une ellipse. Mal de crane, Doliprane  ! …

L’histoire particulière, originale, mérite d’être suivie, avant qui sait, d’être abandonnée par absence d’intérêt... Un homme sans travail promet à sa compagne de revenir au pays le jour où il comptabilise 12.000 €. Pas plus, pas moins, c’est le contrat passé entre ces deux êtres follement amoureux. Maroussia continue à garder des enfants, Frank la quitte sur ce serment de fidélité. Sur place, l'homme respecte son engagement, sans difficulté, entre débrouille et petites magouilles . Il se fait beaucoup d’argent et les filles lui tournent autour, mais Frank n’a qu’une parole . Il rend même service à Yanis (Théo Cholbi)…
Le film

Une idée de départ très intéressante : deux amants fous d’amour se séparent pour des raisons matérielles et se retrouveront selon les termes précis d’un contrat … financier . Mais la réalisation part très vite dans la démesure. Comme une mise en scène à contre temps , qui rend l’intrigue insuffisante et son contenu de plus en plus hermétique, même si les images sont assez évocatrices. Ca passe du coq à l’âne et au résultat on ne sait plus sur quelle histoire repose un suspense qui n’en est pas un, un retournement de situation qui n’apprend pas grand-chose, un prise de tête qui en est réellement une.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« Trois amies » d’Emmanuel Mouret. Critique cinéma

Beaucoup moins inspiré par ses marivaudages, Emmanuel Mouret en rajoute

Laisser un commentaire