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« Don’t look up » de Adam McKay. Critique cinéma

Ca nous rappelle quand même bien quelque chose, ou alors quelqu'un ...

Synopsis: Deux astronomes s'embarquent dans une gigantesque tournée médiatique pour prévenir l'humanité qu'une comète s’apprête à détruire la Terre. Mais personne ne veut les entendre …

La fiche du film

Le film : "Don’t Look Up: Déni cosmique"
De : Adam McKay
Avec : Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence
Sortie le : 24/12/2021
Distribution :
Durée : 142 Minutes
Genre : Comédie
Type : Long-métrage
Le film

« La souris qui rugissait » de Jacques Arnold, « 1941 » de Steven Spielberg, « Docteur Folamour » de Stanley Kubrick …  Adam McKay remet ses classiques au goût du jour.

Ça tient de la farce cosmique, de la comédie de situation, de la parodie. Sur la fin du monde, sujet dont le cinéma ne se prive pas, il nous reste donc encore à explorer l’inconscience humaine, la bêtise des gouvernants, l’absurdité des médias.

L’humeur étant à l’époque trumpienne, on rajoute au scénario une bonne dose de crétinerie imbécile, et de stupidité crasse.

Je pense avoir fait le tour de la recette concoctée par un réalisateur scénariste qui fonce à cœur joie dans son charivari idéologique, où les acteurs et actrices lui donnent la réplique avec entrain et bonne humeur.

Que du beau linge autour de Leonardo DiCaprio (Dr Mindy) et Jennifer Lawrence (Kate Dibiasky) . Deux scientifiques en butte à l’aveuglement du pouvoir devant l’annonce d’une comète qui détruira la planète toute entière. Mme la présidente, (Merryl Streep) a d’autres chats à fouetter. Conseillée à l’emporte-pièce par son chef de cabinet, qui n’est autre que son propre fils, un brin  loufoque ( Jonah Hill).

Les scientifiques-maison, le petit doigt sur la couture, imposent leur veto. Interdiction d’en parler publiquement. Le Dr Mindy et sa doctorante Kate Dibiasky alertent donc la presse.

« Feu sur l’info », le magazine dans lequel débarquent nos deux scientifiques. Cate Blanchett ne va plus les lâcher, Tyler Perry se contentant … d’édulcorer !

 

Le cataclysme est en route. Une déferlante de fausses nouvelles mêlées à quelques données scientifiques sérieuses et recoupées. Qui va gagner ? On ne bouscule pas le bel ordonnancement de l’économie aux mains d’un pseudo-ingénieur-docteur , un gourou, qui mène la présidente par le bout du nez.

Mark Rylance est absolument grandiose dans ce personnage prédicateur rassurant de rien-du-tout, quand les tenants des véritables catastrophes à venir sont arrêtés par le FBI. Le burlesque  dans un contexte dramatique, ça fait passer la pilule, mais en attendant, le réchauffement climatique grimpe dans le mercure.

Ah vous n’étiez pas au courant ? Allez au cinéma ! Bah non, c’était sur Netflix. On a toujours de bonnes excuses …

« La souris qui rugissait » de Jacques Arnold, « 1941 » de Steven Spielberg, « Docteur Folamour » de Stanley Kubrick ...  Adam McKay remet ses classiques au goût du jour. Ça tient de la farce cosmique, de la comédie de situation, de la parodie. Sur la fin du monde, sujet dont le cinéma ne se prive pas, il nous reste donc encore à explorer l’inconscience humaine, la bêtise des gouvernants, l’absurdité des médias. L’humeur étant à l’époque trumpienne, on rajoute au scénario une bonne dose de crétinerie imbécile, et de stupidité crasse. https://www.youtube.com/watch?v=wplebVZB8FQ&ab_channel=NetflixFrance Je pense avoir fait le…
Le film

Un drame burlesque, une comédie satirique, on ne sait pas trop dans quel sens le prendre ce film pantomime qui raconte l’état du monde à l’heure actuelle en ciblant l’irresponsabilité des responsables, l’imbécilité des réseaux sociaux, la cruauté humaine envers les cœurs purs. Une comète va mettre six mois pour anéantir le monde. Des scientifiques ont recoupé l’information donnée par une stagiaire et son maître, mais on n’a pas le temps de les écouter, ou alors on patiente pour aviser leur dit-on. Ce qui provoque un premier cataclysme médiatique, via les réseaux sociaux où les fausses nouvelles se mêlent à quelques données scientifiques sérieuses et recoupées. Mais on ne bouscule pas le bel ordonnancement de l’économie aux mains de quelques puissants. Le burlesque fondu dans un contexte dramatique, ça fait passer la pilule, mais en attendant, le réchauffement climatique fait grimper le mercure. Ah vous n’étiez pas au courant ? Allez au cinéma ! Bah non, c’était sur Netflix. On a toujours de bonnes excuses …

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