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« Dieu seul le sait » de John Huston. Critique cinéma

Synopsis: Seul rescapé d'un torpillage pendant la guerre du Pacifique, le caporal Allison débarque sur une ile déserte. Il y découvre pourtant sœur Angela, survivante d'une mission catholique détruite par les bombardements japonais.  Mais les Japonais reviennent dans l'ile

La fiche du film

Le film : "Dieu seul le sait"
De : John Huston
Avec : Robert Mitchum, Deborah Kerr
Sortie le : 17/08/2016
Distribution : Les Acacias
Durée : 108 Minutes
Genre : Drame, Action
Type : Long-métrage
Le film

Le film typiquement estival, cool et relaxe pour soirée fraîche et tranquille. John Huston a beau être au commande, il ne fait pas pression sur ses deux vedettes Robert Mitchum en Marine rustre et conciliant, et Deborah Kerr, religieuse tout aussi esseulée sur cette île du Pacifique où débarque le beau militaire.

Dès leur première rencontre, aussi inattendue que rigolote, le réalisateur pose le ton d’une comédie sentimentale sans froufrou, d’un film de guerre sans trop de guerre, où le mélange des genres s’effectue grâce à un ton souvent badin.Le réalisateur a soigné sa mise en scène, sans esbroufe ni rythme particulier, notamment sur les séquences guerrières traitées en second plan.

Pour retenir avant tout cette bonne sœur et ce naufragé sur une île du Pacifique nettoyée quelques jours auparavant par les Japonais. La nonne et le militaire s’entendent très vite très bien, et apprennent à survivre en cueillant ou pêchant, même une tortue géante qui posera bien des soucis.

Mais l’envie d’évasion devient pressante .Les voici alors penchés sur le projet de rejoindre les Iles Fidji, 500 km plus au sud, dans un canot en caoutchouc et voile en palme tressée. Ca risque de chavirer très rapidement surtout que les Japs rappliquent avant le grand départ.

A plusieurs reprises le Marine s'infiltre dans le campement ennemi pour trouver un peu de quoi manger...
A plusieurs reprises le Marine s’infiltre dans le campement ennemi pour trouver un peu de quoi manger…

Nos deux tourtereaux qui ne se l’avouent pas encore se retrouvent donc en tête à tête dans une grotte cette fois, ennemi oblige. Ou l’union de la carpe et du lapin.

L’armée et la religion ont rarement fait bon ménage mais l’homme est plutôt sympathique, prêt à tout entendre de la vie d’une nonne dont la tolérance est pourtant mise à dure épreuve face à ses incongruités. Sa demande en mariage est d’une maladresse touchante.

Dieu seul le sait

Beaucoup plus à l’aise sur le terrain, quand il lui faut chaparder quelques nourritures (la scène de nuit n’en finit pas) ou bien s’affranchir de quelques ennemis découverts à la sauvette  Son heure de gloire : le débarquement de ses collègues à qui il facilitera la tâche.

Devant tant de bravoure, Sœur Angela est définitivement aux anges. Ce qui ne signifie pas qu’elle se sente pousser des ailes…

Le film typiquement estival, cool et relaxe pour soirée fraîche et tranquille. John Huston a beau être au commande, il ne fait pas pression sur ses deux vedettes Robert Mitchum en Marine rustre et conciliant, et Deborah Kerr, religieuse tout aussi esseulée sur cette île du Pacifique où débarque le beau militaire. Dès leur première rencontre, aussi inattendue que rigolote, le réalisateur pose le ton d’une comédie sentimentale sans froufrou, d’un film de guerre sans trop de guerre, où le mélange des genres s’effectue grâce à un ton souvent badin.Le réalisateur a soigné sa mise en scène, sans esbroufe ni rythme…
Le film

J’imagine qu’il y a bien d’autres films à ressortir dans cette période estivale, mais celui de John Huston ne dépareille pas dans le cadre d’une soirée tranquille. Le réalisateur a soigné sa mise en scène, sans esbroufe ni rythme particulier, notamment sur les séquences guerrières qui viennent bien souvent en arrière-plan d’une comédie sentimentale contre nature. Dans un décor de guerre, une nonne et un Marine vont se rencontrer et vivre seuls pendant plusieurs mois une histoire à la Robinson Crusoé. Le début d'une solide amitié́ et d'une fragile histoire d'amour… Ou le mariage de la carpe et du lapin, gentiment tramé sur le professionnalisme de deux grandes vedettes de l’époque Robert Mitchum et Deborah Kerr. Ils vont apprendre à se connaître, lui découvre tout ce qu’une nonne doit accepter pour se retirer de la vie publique et parfois cela le laisse sans voix. Le ton est badin, les situations souvent incongrues, ça ne me mange pas de pain, mais ça ouvre l’appétit.

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