Accueil » A la une » « Dédales » de Bogdan George Apetri . Critique cinéma

« Dédales » de Bogdan George Apetri . Critique cinéma

Synopsis: Une novice de 19 ans quitte en cachette son monastère pour régler une affaire urgente en ville. Le soir même, sur le chemin du retour, son destin bascule. Marius, l’inspecteur de police en charge de l’enquête, est déterminé à résoudre l’énigme par tous les moyens, mais l’affaire tourne vite à l’obsession.

La fiche du film

Le film : "Dédales"
De : Bogdan George Apetri
Avec : Ioana Bugarin, Emanuel Parvu
Sortie le : 20/07/2022
Distribution : Arizona Distribution
Durée : 118 Minutes
Genre : Policier
Type : Long-métrage
Le Film

Je ressors de « Dédales » aussi tourneboulé que pour « As Bestas ». Pas pour les mêmes raisons bien évidemment, et surtout un brin agacé par cette technique plusieurs fois reprises autour de l’écriture suspendue au beau milieu d’une scène dont on ne comprend jamais la raison du pourquoi.

Bogdan George Apetri est ici familier du genre . Si cette conduite scénaristique peut s’apparenter à un style , elle n’en demeure pas moins réductrice d’un propos qui laisse au suspense sa part d’ombre et d’interrogations.

Et à plusieurs thématiques sur la place de la femme, de la religion et de la médecine, très vites abandonnées.

Dans le recueillement d’un couvent où une novice s’apprête à faire le mur, la retenue de la mise en scène s’accorde à son évasion tout aussi énigmatique.

Devenue Cristina dans la ville grouillante (Ioana Bugarin) la novice se fond dans l’anonymat, en quête de son histoire douloureuse dont le cinéaste élude le fond pour enrichir la forme de ses ellipses si personnelles.

Une caméra qui regarde ailleurs, et révèle ce que la vérité a du mal à entendre, et surtout à voir. Elle cerne ainsi très bien les aspirations de l’inspecteur de police chargé de l’enquête autour de Cristina (Emanuel Parvu).

Après avoir tenté semble-t-il de régler un problème douloureux , Cristina fait plusieurs démarches …

Il tient le suspect, qui se tait comme se taisent les sœurs de la communauté religieuse, abasourdies par l’affaire. Le monde du silence lui est insupportable, il lui faut des réponses.

Sa mission devient son obsession au point d’en franchir les limites. Et de s’impliquer totalement dans un dossier de plus en plus personnel. Apetri annote simplement les détails, nous laissant là encore le soin de les interpréter. Et traquer ce flic comme on l’entend, comme on le comprend.

Sa réflexion labyrinthique apporte encore un peu plus à la confusion. Mais la vérité est si proche. Alors, s’il faut ainsi se perdre …

Je ressors de « Dédales » aussi tourneboulé que pour « As Bestas ». Pas pour les mêmes raisons bien évidemment, et surtout un brin agacé par cette technique plusieurs fois reprises autour de l’écriture suspendue au beau milieu d’une scène dont on ne comprend jamais la raison du pourquoi. Bogdan George Apetri est ici familier du genre . Si cette conduite scénaristique peut s’apparenter à un style , elle n’en demeure pas moins réductrice d’un propos qui laisse au suspense sa part d’ombre et d’interrogations. Et à plusieurs thématiques sur la place de la femme, de la religion et de la médecine, très…
Le Film

Une novice quitte en fraude son couvent pour une destination encore inconnue. Dans le taxi qui la conduit , le chauffeur et son passager s’intéressent à elle . Mais on devine vite qu’elle raconte ce qu’elle veut et biaise comme elle l’entend. C’est tout à fait la démarche de Bogdan George Apetri qui à plusieurs reprises suspend son récit au beau milieu d’une scène dont on ne comprend jamais la raison du pourquoi.  Si cette conduite scénaristique peut s’apparenter à un style , elle n’en demeure pas moins réductrice d’un propos qui laisse au suspense sa part d’ombre et d’interrogations. «  Dédales » qui porte donc bien son titre est parsemé de ces énigmes qui laissent aux protagonistes le soin de deviser à leur manière, sans trop éclairer leur personnalité, leur quotidien. Même le flic qui enquête sur un viol n'échappe pas à la formule, obsessionnel à fond, mais sans dessiner les contours de sa réflexion.. Labyrinthique, elle apporte encore un peu plus à la confusion. S’il faut ainsi se perdre …

User Rating: 3.63 ( 1 votes)

Voir aussi

« Pain, amour et fantaisie » de Luigi Comencini. Critique Cinéma

A nouveau les grands classiques italiens sur grand écran, on ne s'en lasse pas

Laisser un commentaire