Accueil » Les critiques » Critiques DVD » « Underworld USA – Les bas-fonds new-yorkais » de Samuel Fuller .Critique DVD

« Underworld USA – Les bas-fonds new-yorkais » de Samuel Fuller .Critique DVD

Synopsis: Un perceur de coffres-forts qui, étant enfant, a assisté au meurtre de son père, trouve l'occasion de le venger

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Underworld Usa "
De : Samuel Fuller
Avec : Cliff Robertson, Dolores Dorn, Hal Mohr, Samuel Fuller,, Jerome Thoms,
Sortie le : 03 octobre 2012
Distribution : Wild Side
Durée : 99 minutes
Film classé :
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Tourné en 1961, ce film affiche son passé. Il est très démonstratif (oh, l’ouverture !…) , surlignant maladroitement des scènes qui par la maestria de son metteur en scène, étaient me semble-t-il, assez explicites. A mes yeux, c’est son gros défaut, et c’est quasiment le seul, le reste demeurant une belle page de l’histoire du cinéma.
Le scénario n’y est pas étranger. Une écriture subtile, et dont le décalage entre la mise en scène et le récit, façonne l’intrigue.

Le héros, Tolly (Cliff Robertson) , incarne parfaitement cette inclinaison à la marge, bafouant les convenances et les attendus, pour n’en faire qu’à sa tête. Si meurtre après meurtre, l’avenir lui donne raison, il est d’emblée le personnage auquel on s’attache.

Malgré quelques « à côté » pas très clairs, cet adulte immature  est aussi le porte-parole de l’humour en demi-teinte que Fuller imprime à sa réalisation, comme pour mieux désamorcer un climat délétère. La drogue se faufile à la sortie des écoles et la prostitution des jeunes filles  est discrètement organisée par une mafia parfaitement maîtresse  de la ville et de ses policiers.

Sur cette trame plutôt classique, la patte du réalisateur arrive à nous faire prendre la tangente du film noir pour y mettre plus d’atmosphère que de suspense. La crédibilité des gangsters (et le jeu des acteurs) laisse à désirer.

Cliff Robertson, Dolores Dorn, un couple appelé à s’entendre…

Mais l’homme, aussi mauvais soit-il, a bien des faiblesses. Une morale à la Fuller ? Je n’en sais trop rien, préférant rester sur le regard attendri de la belle Dolores Dorn, qui au premier coup d’oeil joue elle aussi les nunuches attendries. Mais quand la belle, se rebelle, c’est que Samuel a su y faire.

LES SUPPLEMENTS

  • Dans l’œil de Sam, entretien avec Noël Simsolo (14 mn). L’historien, comme à son habitude, synthétise très bien à la fois le film et l’époque dans lequel il se situe. Il en dit beaucoup de bien en disséquant tous les aspects.
  • Le regard de Martin Scorsese (5 mn).L’auteur de « Mean streets » assure qu’il se prend une claque à chaque fois qu’il voit ce film. « Il a vraiment fait le film qu’il voulait, avec un montage discordant, presque perturbant. Le cinéma incisif, violent, direct de Fuller a eu un impact sur mes films »
Tourné en 1961, ce film affiche son passé. Il est très démonstratif (oh, l’ouverture !…) , surlignant maladroitement des scènes qui par la maestria de son metteur en scène, étaient me semble-t-il, assez explicites. A mes yeux, c’est son gros défaut, et c’est quasiment le seul, le reste demeurant une belle page de l’histoire du cinéma. Le scénario n’y est pas étranger. Une écriture subtile, et dont le décalage entre la mise en scène et le récit, façonne l'intrigue. Le héros, Tolly (Cliff Robertson) , incarne parfaitement cette inclinaison à la marge, bafouant les convenances et les attendus, pour n’en faire…

Review Overview

Le film
Les bonus

C’est un film qui 50 ans après a bien du mal à retrouver ses marques, si ce n’est celles d’une page d’histoire du cinéma. Pour son scénario joliment alambiqué et une mise en scène qui ne se contente pas de suivre le mouvement. Elle joue des décalages avec le récit. Le jeu des acteurs demeure très typé, voir accentué comme l’époque devait les aimer.

Avis Bonus : Des bonus très courts, mais un éclairage intéressant sur le personnage.

User Rating: Be the first one !

Voir aussi

« JFK » d’Oliver Stone. Critique Blu-ray-Coffret

Procureur, enquêteur, réalisateur, Oliver Stone ne lâche rien . Le spectateur non plus !

Laisser un commentaire